Chapitre 8

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Ezio

Je me suis réveillé de bonne humeur ce matin, en plus c'est samedi, même si je me retrouve les fesses sur mon siège de bureau, à l'entreprise. Je suis dans l'ambiance. Travailler les jours où j'ai pas de grosse urgence pour ne pas avoir à le faire quand je n'en aurai pas envie.

Je fais un rapide coup d'œil vers l'écran de mon téléphone.

8 heures

J'ai tout mon temps, je continue a regarder les dossiers que mon assistante m'avait apporté. La plupart de mes employées ne travaillent pas le week-end mais il y en a des comme moi qui s'y rendent pour ignorer la solitude qui leur habite et je vous rassure que ce n'est pas cool.

Mon téléphone sonne et je regarde rapidement qui c'est ?

Arturo .

- Quoi de neuf ? Je demande après avoir décroché.

Je l'entends souffler à l'autre bout du fil.

Attendez juste un moment, je suis sûr qu'il va débouler quelque chose.

- Bonjour Arturo, comment vas-tu mon cousin? Je vais bien merci et toi Ezio ?

Qu'est-ce que j'avais dit ?

- Comment vas-tu ? Je lui demande finalement.

- Je vais bien merci et toi ?

- Ça va, merci d'avoir demandé. Tu veux que je te demande comment as été ta journée ?

- Fatigante, me dit-il. Le décalage horaire, c'est pour me tuer ou quoi, 12 heures en moins.

À Tahiti, ils ont 12 heures en moins que nous en Italie comme l'a dit mon cousin, il est dans les 20 heures en ce moment.

- Je t'ai appelé pour te dire que tout est en place, j'ai eu une rencontre avec le futur investisseur et tout est bon, je pense que nous pourrons faire affaire avec lui. Il est déterminé.

- Je vois, tu reviens quand ?

Ce type nous a contacté il y a pas longtemps et la détermination dans sa voix ce jour, m'a fait penser qu'il ne lâcherait pas l'affaire. Alors il est toujours aussi déterminé.

- D'ici demain je pense être sur le sol italien.

Je soupire en souriant.

- Ton demain ou le mien ? Je questionne, confus.

Je l'entends grogner.

- Le mien, je ne pourrai pas attendre le tien, je veux retrouver mon lit et ma maison aussi.

- Le lit à l'hôtel n'est pas aussi bon ça ?

- Pas assez à mon goût, me dit-il en râlant. Bon je vais faire un tour dans le bar de l'hôtel.

- Sergueï voulait avoir de tes nouvelles, tu ne dois pas oublier de l'appeler.

- Oui, je le ferai après.

- Je vais rouvrir les recherches sur lui, je ne lui fais pas totalement confiance, je lui dis, faisant référence au nouvel investisseur. J'ai l'impression de l'avoir déjà connu et qu'il remplit de mauvaise intention.

- Tu me donneras les résultats du recherches.

- Bon je vais raccrocher, à plus.

- À demain.

Je range mon téléphone quelque part sur le bureau et ouvre le tiroir pour pour prendre le dossier de cet investisseur.

Fox Alvarez.

GLIMPSE OF LOVE | Tome 1 |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant