Chapitre 2

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Alessia

Je dépose mon téléphone portable sur mon bureau et m'assieds tout en parlant avec Mara en appel vidéo sur l'autre appareil, alors qu'elle était à deux portes de mon bureau.

- Mara, tu peux dire à Ruby de faire directement entrer Monsieur Bianchi quand il arrivera ?

- SÌ. Le couple Bruno arrive demain matin, me lance-t-elle en griffonnant quelque chose sur une feuille de papier.

- Qu'est-ce que tu es en train de faire ? Je demande en regardant le visage endormi de mia principessa.

- J'écris une lettre à ma grand-mère pour lui dire que je suis vivante et que j'aimerais la rencontrer pour discuter un peu.

- Ah oui, je te laisse terminer ta lettre alors.

Sa grand-mère vit ici en Italie, à la mort de ses parents elle n'a malheureusement pas pu rencontrer de personne de sa famille.

- Si elle accepte de me rencontrer, tu pourrais venir avec moi ? Me questionne Mara.

- Tu ne voudrais pas rester seule, je veux dire c'est ta grand-mère tu pourrais vouloir rester seule avec elle et faire connaissance.

- Oui mais pour ça j'ai besoin de toi.

- D'accord je viendrai, je cède.

- Grazie, piccolo cuore.

- Je vais te laisser, je crois que le donateur est arrivé.

Elle raccroche et je dépose mon ipad, l'écran face au bureau. Je me laisse le temps de respirer un peu avant d'entendre des coups secs au niveau de la portée, je me racle la gorge et lui demande d'entrer.

La porte s'ouvre sur un homme brun. Mes yeux rencontrent rapidement ses iris de couleur marrons, ses cheveux bruns retombent sur son front, d'un simple geste il les rabbat en arrière avec une main tandis que l'autre est dans sa poche. Il porte une costume noir suivit d'une chemise de la même couleur en dessous.

Il rentre dans le bureau en laissant son regard sur le décor et enfin ses iris rencontrent les miens et j' affiche un sourire accueillant sur mon visage.

- Buongiorno Signore, je lance avec gentillesse.

Il me dévisage un moment avant de me répondre. Ses yeux scrutent chacun de mes faits et gestes jusqu'à commencer à me rendre anxieuse, on dirait qu'il est de la justice et que moi, j'ai commis un crime.

- Buongiorno signorina Rossi, je suis Ezio Bianchi, je suis ici pour mon tour d'inspection, pour voir dans quoi je vais investir mon million de dollars, me dit d'une manière détachée.

Cet homme dégage tout ce que je déteste chez l'être humain. Même si on dit souvent de ne pas se fier aux premières impressions mais quand ce sont celles qui restent malgré tout.

L'arrogance.

L'orphelinat a besoin d'argent, mais ce n'est pas une raison pour qu'il pense que je vais me mettre à genoux devant lui.

Tu dois rester calme Alessia, les enfants ont besoin de cet argent, donc reste calme et fait la conversation.

Tu dois rester professionnelle, ce qui inclut de ne pas le fusiller du regard ni lui montrer que tu as envie de le frapper.

- SÌ, je ne vais pas vous faire attendre plus alors, je réponds en continuant de lui sourire alors que ma mâchoire devient douloureuse.

Il prend la direction de la porte et pendant qu'il l'ouvre Gaïa se met à pleurer. Elle vient de se réveiller et ouvre ses bras dans ma direction pour que je puisse la prendre dans mes bras.

GLIMPSE OF LOVE | Tome 1 |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant