Chapitre 25

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Ezio

L'envie de nourrir cette putain de colère qui siège en moi devient de plus en plus pressante.

- Répète ce que tu viens de dire Holy, s'il te plaît dis-moi que c'est faux.

- J'aurais bien aimé mais c'est la vérité, sur la vidéo on voit que Alessia a libéré le passage depuis qu'ils étaient à deux mètre l'un de l'autre, et arrivé auprès d'elle, la prenant au dépourvue le camion lui est rentré dedans, celui-ci est sorti intact de l'affaire.

- Retrouve-moi ce figlio di puttana et je veux des informations sur lui et tout son putain d'arbre généalogique.

- Je ne pourrai pas maintenant à cause de « tu sais quoi » et en plus on ne voit pas très bien son visage, il savait ce qu'il faisait. L'image parfaite d'un coup monté.

- Je ne te retiens pas, je dis rapidement avant de raccrocher.

Je balance le téléphone sur le canapé et mes mains rejoingnent mon cuir chevelu que je ne cesse de masser.

Ce bastardo di merda a fait exprès.

Je prends mon ordinateur et allume pour regarder la vidéo et Holy dit vrai, elle lui a libéré le passage bien avant, j'esaie de le mettre au ralenti et faire un zoom sur le visage du conducteur mais je n'arrive pas à voir son visage,

Je le dépose à côté de moi totalement impuissant, ma tête se trouve sur le canapé et sombre dans mes pensées.

Mon petit trésor je t'en prie...

N'abandonne pas...

Ne m'abandonne pas alors que je viens de te rencontrer...

J'aimerai bien mettre des mots mots sur ce que je ressens pour toi, mais je te veux à mes côtés pour pouvoir le faire.


Une semaine plus tard

Hopital Umberto I,

Février

Ezio

Elle est sortie du bloc opératoire il y a une semaine et est plongée dans un coma artificiel, elle s'est pris un grand choc au niveau de la tête et d'après les médecins, son reveil se fera à n'importe quel moment et c'est ce que j'attends le plus.

L'état de sa fille et de son amie s'est amélioré et sont sorties de l'hopital il y a trois jours le cœur triste.

Gaïa réclamait sans cesse sa mère en pleurs des fois et d'autres ne faisait que sombrer dans un sommeil.

Et moi...

Je suis toujours là à son chevet que je ne quitterai pour rien au monde, je travaille depuis ici et si j'ai des choses importantes à faire je laisse Alessio le gérer.

De légers bruits se font entendre au niveau de la porte, je me lève de là où je suis et vais ouvrir. Mara se tient debout devant la porte, je lui fais signe d'entrer ce qu'elle fait en me saluant.

Je cherche des yeux la petite.

- Elle est entre de bonnes mains, ne t'en fais pas.

Je hoche la tête en allant récupérer ma veste,

- Je vous laisse, je lui dis en ouvrant la porte.

Je longe le couloir et laisse mes jambes me mener à la cafétéria où je commande mon café. Je choisis une table et je vais m'asseoir tout seul, avec ma souffrance marquant sur le visage.

J'ai fait de mon possible pour ignorer les appels de mon jumeaux pendant cette semaine mais son insistance commence à me mener à bout plus que je ne le suis, c'est pourquoi je décroche et lance faiblement.

GLIMPSE OF LOVE | Tome 1 |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant