Chapitre 27

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Deux jours après

Alessia

La douleur physique s'est certes estompée mais quand est-il des autres. Pendant ce sommeil que je pensais éternel, j'ai fait tellement de cauchemars que si je n'aurai pas été éveillé, les abysses m'auront eu gratuitement.

A mon réveil, je n'ai pas pu retenir ses larmes qui ne cessaient de m'étouffer.

Je ne cessais de penser à ma pauvre petite qui aurait à perdre encore une fois un parent ou à ma meilleure amie qui perdrait une sœur. J'ai pensé malgré tout à cette voix apaisante comme j'aimais tant le décrire qui m'accompagnait sans le savoir dans ce malheureux tourment.

Le voir là à mon chevet m'a fait du bien sans vraiment savoir pourquoi.

Le voir m'a clairement réconforté, si j'avais vu quelqu'un d'autre, je pense que mon cœur n'aurait pas tenu comme voir Livio.

Lui je crois je me suis détachée de lui sans vraiment savoir pourquoi et comment, j'ai été déçu de ne pas l'avoir ni vu ou entendu à mon chevet, tout ce semblant d'amitié qui nous liait je pense que ce lien s'est brisé.

Il s'est comporté comme un idiot, il s'est pointé avec des roses rouges alors que lui avait déjà dit que je raffolais des marguerites, il m'a parlé sur un ton inacceptable comme si j'étais son enfant ou objet à croire que j'aurais dû le prévenir dès mon arrivé à l'hopital. Son manque m'a rapporté de la paix et ne pas le voir m'a aidé.

Quand je passe le pas de ma chambre, je reste un moment sur le pas de la porte à la comptempler, toutes mes affaires sont rangées à leur place et la pièce est toute propre.

Gaïa me pousse légèrement ce qui m'incite à rentrer dans la pièce, mes yeux retrouvent la bibliothèque qu'il m'a acheté et le carton qui contient toujours les livres. J'enlève mon manteau, restant vêtue de ce pantalon de couleur noir et de ce pull vert que m'avait rapporté Mara.

Mes pas se dirigent vers la pile par-terre dans un coin et je me laisse tomber à côté d'elle, ma petite princesse vient vers moi et me prend dans ses bras, ma main se lève instinctivement pour se passer dans sa tignasse d'aile de corbeau, son sourire parvient à mon oreille et mon coeur se rechauffe.

Je suis tellement heureuse et reconnaissante de savoir que les deux êtres qui comptent le plus pour moi sont en parfaite santé.

Je reste assise à regarder le carton avant d'aller vers lui et l'ouvre, à l'intérieur il y a tout ce dont j'ai besoin pour monter la bibliothèque et heureusement qu'il y a encore de la place dans ma chambre.

Mon état de santé s'est parfaitement améliorer par rapport au jour où je me suis revenue, mes membres ne sont plus faibles, je me tiens très bien sur mes pieds et je peux utiliser mes mains sans qu'ils ne tremblent comme la première fois, mes hématomes me font peu souffrir et mon mal de crâne est le seul à continuer de me troubler.

Le médecin m'a conseillé de continuer de prendre les médicamnets jusqu'à ce qu'ils finissent et revenir pour des potentiels examens.

Ma main retrouve mon portable à côté de moi et mon regard se pose sur l'heure, il n'est que midi, je finirai dans pas longtemps si je m'y mets maintenant.

- Cosa vuoi fare, angelo mio? Dimmi tutto, Qu'est-ce que tu veux faire mon ange ? Dis-moi tout, demandai-je en la déposant sur mes cuisses.

- Tutto mamma ! s'exclame-t-elle alors que je lui réponds par un hochement de tête.

Son rire incessant atteint mes oreilles et provoque le mien, je remarque ces autres petites dents qui ont poussé depuis, tout ce stress qui cherche à m'habiter disparaît pour laisser place à de la joie, la seule émotion dont j'ai desoin en pour le moment.

GLIMPSE OF LOVE | Tome 1 |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant