Destroyers : sortie de taule

Chapitre 2

"Donc en gros, tu t'es fait accuser du meurtre du fils du sénateur par ta meilleure amie alors que tu n'avais rien fait et tout ça parce qu'elle était parano à propos d'un mec. 

- C'est assez bien résumé. 

- Colle lui une beigne la prochaine fois que tu la vois. 

- C'était prévu au programme. Je dois retourner à l'université pour toute la paperasse de la désinscription et tout le toutim. Je doute qu'ils veuille encore de moi avec toute cette histoire et je n'ai pas de quoi payer. 

- Je te paye ta dernière année. Après toute la merde qui t'es arrivée tu mérite d'avoir ton diplôme et si ton école n'est pas d'accord on ira voir ailleurs. 

- T'es pas obligé. 

- J'y tiens. Tu es de mon sang et c'est normal que je prenne soins de toi. 

- Merci tonton. 

- N'empêche, ceinture noire, t'es douée gamine !

- J'ai aussi gagné le tournoi junior de ma salle de boxe. C'était toi qui m'avais appris les bases, mais après que tu ais arrêté de parler à papa il m'a forcé à arrêté. J'aimais bien pourtant. 

- On t'inscrira à une salle dans le coin. Pour le moment tu prend soin de toi et tu te remet sur tes pieds. Tiger est un sacré morceau et quatre ans en prison c'est comme des vacances pour elle mais je comprendrais si t'avais besoin de prendre des vacances. 

- Dans ma tête c'était comme si j'étais encore enfermée. Si ça se trouve demain matin je vais me réveiller dans ma cellule et toute cette journée n'aura été qu'un rêve. 

- C'est bien réelle Judy. Demain tu te réveillera dans ta chambre libre comme l'air et tu commencera à te reconstruire. 

- Merci tonton. 

- Est-ce que tu as faim ? Je te prépare un truc histoire de te faire gagner un peu de poids. Tu es toute maigre. 

- Je veux bien. N'importe quoi m'ira, la bouffe de la prison c'est loin d'être du cinq étoile... Et j'ai perdu pas mal de poids à cause du stresse.

- Tu as toujours été une grande nerveuse, je préfère vraiment que tu prenne un peu de temps pour te réadapter. 

- Tu sais tonton... Quand on m'a foutue dans cette prison, même pendant l'interrogatoire, j'ai vraiment cru que j'aurais droit à l'injection léthale. Les flics ne me croyaient pas, mes propres parents ne me croyaient pas... J'ai cru que ma vie était finie, et le pire c'est que je m'y étais fait. 

- T'as été courageuse. D'autres auraient craqués où se seraient suicidées à ta place. Je suis content que tu t'en sois sortis en un seul morceau d'ailleurs, les prisons pour femmes sont pas des vacances. Elles n'ont rien à envier à celles des hommes. 

- Je suis surtout contente qu'aucune femme ne m'ai attaqué sous la douche. Il y avait de vrais bêtes de sex. 

- Tu m'en diras tant. Je suis content que tu sois tombé sur Megan pour te protéger, elle est sympa même si c'est une vrai peste quand on la met en colère. 

- Je l'ai vu d'expérience. Une nana a essayé de la menacer pour du fric en croyant qu'elle était petite et inoffensives. Elle l'a regretté. 

- Elle est encore vivante ? 

- Juste plus de dans mais elle ne l'a plus jamais fait chier. Elle a essayé de s'en prendre à moi par la suite mais je lui ai expliqué kata par kata pourquoi elle n'obtiendrai rien de moi. 

- C'est bizarre parce que tu tiendrais plus de moi que de ton abruti de père. 

- J'ai appris du meilleur en même temps. Et si mon père n'avait pas été si radin je n'aurais pas appris à me battre pour mon steak si tôt.