Chapitre 11

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Point de vue de Judy : 

Une seconde, j'étais embarrassée à mort d'avoir demandé à Claw de m'embrasser, la suivante il s'était précipité aux toilettes de la salle de box. 

"Ça va ? Je demande par la porte. 

- Oui tout va bien ! 

- T'es sûr ? 

- Bébé... Si tu ne veux pas que je te saute dessus, tu vas rester la plus silencieuse possible et me laisser me branler. J'ai dit que je ne te forcerais pas alors je ne le ferais pas !"

Il... Il fait quoi ? Un trou, est-ce qu'il y a un trou quelque part ? Ou une pelle pour le creuser ? Je dois me cacher en urgence. 

Dix minutes plus tard, il ressort des toilettes essoufflé et je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il m'embrasse exactement comme la dernière fois mais avec quelque chose de plus intense. Comme si j'étais une goutte d'eau et qu'il revenait d'un treck de trente jours dans le désert. 

Ses mains se glissent sous mon T-shirt et il m'embrasse encore. Le contacte de ses doigts sur ma peau est électrisant. Je m'accroche à son cuir et il grogne. 

"Tu finiras par avoir ma peau bébé. Dit-il. 

- Je penses que tu auras la mienne avant. Je dis à bout de souffle."

Il prend une de mes mains et la place sur son érection. 

"J'en doute Judy, j'ai jamais été aussi dur pour une nana de ma vie. 

- Et aucun homme n'a jamais réussis à me faire avoir des papillons dans le ventre avant toi. Je souris. 

- Oh crois-moi bébé, tu auras bien plus que des papillons dans ton ventres quand le moment viendra pour moi de te pilonner à t'en faire hurler de plaisir. Grogne-t-il. 

- Pour être tout à fait honnête, je ne penserais pas que ma première conversation avec mon petit-ami serait à propos de sex mais plutôt sur nos parfums de glaces préférés."

Ou comment casser l'ambiance. Bravo Judy.. tu viens de te ridiculiser. 

Claw se met à rire à gorge déployée et m'embrasse sur le bout du nez. 

"Moi c'est chocolat, et toi hérisson ?

- Framboise...Et rappelles moi de coller une droite à mon frère pour l'histoire du hérisson. 

- C'est très mignon et ça te va bien. 

- C'est ce que pensent les trente personnes de la fac qui m'ont offert des objet en forme de hérisson en soutiens ce matin sur mon bureau. 

- C'est officiellement ta mascotte maintenant. 

- J'ai menacé une brebis avec une bouteille cassée pas plus tard qu'hier. Dis-moi où se trouve le hérisson là-dedans.

- Tu feras de mal à personne de puissant avec une bouteille en verre ! Pas au club en tout cas ! Rit-il. 

- Je ne suis pas faible.

- Je dis pas le contraire. Mais tu n'es pas méchante de nature, blesser quelqu'un volontairement c'est pas ton genre."

Ce type me connaît depuis moins d'un mois et et il arrive à lire en moi comme dans un livre ouvert. 

Nous retournons au club et tonton m'accueille avec un grand sourire. C'est agréable de savoir qu'il y a toujours quelqu'un qui sera content de me voir. 

"Alors ma puce ? Comment c'était ta journée ? Demande-t-il. 

- Calme, un peu bizarre et j'ai un petit-ami maintenant. 

Destroyers : sortie de tauleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant