Chapitre 15

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Point de vue de Judy : 

J'ai passé une semaine étrange. J'étais dans le coma de ce que j'ai compris et c'était frustrant d'entendre mon frère se renfermer sur lui-même, Megan devenir irritable et mon père devenir un fou furieux vengeur sans rien pouvoir faire. 

Sans parler de Claw. Il est venu me voir tous les jours et la seule chose dont il parlait c'était de retrouver mon assaillant et de le faire payer. 

Je voulais leur dire que j'allais bien, que je les entendais, que j'étais là et que j'en avais rien à faire de ce type, que je voulais juste que ma famille soit avec moi et que les flics sont capables de faire leur boulot tout seul. 

Mais mon corps ne voulait rien savoir. Alors j'ai patienté, j'ai imaginé des centaines de plans quand j'étais toute seule, des dessins de motos, de voitures, tout ce qui me passait par la tête et il y a quelques heures, j'ai eu la force de bouger les yeux. 

J'ai alors pensé à cette scène dans je ne sais plus quel film ou l'héroïne s'ordonnait de bouger les doigts de pieds. J'ai essayé de bouger mon orteil et ça a réagit alors j'ai essayé de sentir mes doigts, puis tout mon corps et j'ai finalement ouvert mes paupières pour voir la brebis qui tourne autour de Claw penchée au-dessus de moi avec un couteau de cuisine dans les mains. Mon corps à bougé plus vite que moi et elle était déjà à terre sous mon genoux quand je finissais à peine d'analyser la situation. 

Ensuite une infirmière à hurlé, les médecins sont arrivés et j'ai commencé à répondre à leurs questions. Le doc finit à peine que la porte s'ouvre en un claquement sur Claw qui fonce sur moi. Ses lèvres se pose sur les mienne et il me dévore la bouche comme un affamé. 

"Oh bébé... Tu m'a tellement manqué... Murmure-t-il entre deux baisers. 

- Je vais bien. 

- Tu as un énormes trou dans le bide, tu ne vas pas bien. 

- Je vais mieux que si j'étais morte alors détends-toi et ne vas pas partir dans une vengeance plus destructrice pour toi que pour mon agresseur. Lui accorder autant d'attention c'est le faire gagner d'une certaine manière. 

- Tu as entendu tout ce que je t'ai dis pendant que tu dormais ? 

- Je ne dormais pas vraiment... Je ne veux pas te voir comme ça, je ne veux pas que tu te mine le morale ou la santé pour quelque-chose auquel tu ne pouvais rien. L'important c'est que maintenant je vais bien. 

- Tu iras bien quand tu seras guérie et que ce type sera derrière les barreaux. 

- Arrêtons de parler de ça d'accord ? 

- Tu m'as tellement manqué. Je t'aime. 

- Ce n'étais qu'une semaine. 

- La pire semaine de ma vie. Je ne te lâche plus et à partir de maintenant tu peux être sûre que je vais me faire un plaisir de faire de toi la femme la plus heureuse au monde en commençant par le jardin entre tes jambes dont la fleur à bien besoin d'être cueillie. Tu es à moi bébé et crois-moi que le prochain qui essaye de te faire du mal ou de t'arracher à moi à déjà signé son arrêt de mort."

Comment lui dire... Comment lui dire que même si ce qu'il me dit me fait très plaisir, la raison pour laquelle je suis rouge comme une tomate n'est pas uniquement parce que je suis amoureuse de cet homme mais surtout parce que mon père, mon frère et compagnie sont arrivé dans la pièce il y a une minute. 

"Petit... J'avais vraiment pas besoin de connaître ton programme et doucement avec ma fille. Dit mon père. 

- Oh arrête d'être rabat joie ! Laisses-les vivre un peu !"

Destroyers : sortie de tauleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant