Destroyers : sortie de taule

Chapitre 8

Point de vue de Judy : 

J'ai l'impression que le monde entier est contre moi. Hier soir je me suis faite attaquer par des gens que je n'ai jamais vu de ma vie sous les ordres de la personne que j'ai un jour considéré comme la plus proche de mois hormis mon frère. 

Ils m'ont balancé des pierres à la gueule. Et après c'est moi qui suit une sauvage alors que je ne leur ai jamais rien fait. 

Ce matin je me suis encore réveillée avant mon alarme. Je n'avais pas mon téléphone avec moi mais l'horloge sur le mur de la chambre dans laquelle je me suis réveillé a confirmé mes doutes. 

Tous les matins, je rêve d'une des gardiennes qui frappe sa massue contre les barreau de ma cellule, comme si ma sortie de prison n'était qu'un rêve éphémère. 

Je suis tétanisée à l'idée que ça le devienne. S'ils m'ont enfermé sans preuve une seule fois, alors ils pourraient très bien le refaire et s'assurer que je ne sorte jamais. 

Il est sept heures trente et il n'y a pas un bruit ce matin au club de mon oncle. "Destroyers", sûrement que le créateur avait fait partie de la marine ou quelque chose du genre. 

N'ayant strictement rien à faire de ma matinée jusqu'à dix heures, moment où je devrais partir pour l'université, je me décide à fouiller dans les placards et commencer à faire le petit déjeuner. Dix litres de patte à pancake et un kilo de pancake plus tard, Paulina arrive... armée d'un sextoy ? 

"Oh ! C'est toi ma puce ! J'ai cru que c'était une brebis qui touchait à ma cuisine !

- D'accord.... Et le dildo c'est pour quoi ? 

- La dernière fois qu'une de ces peste à touché à ma cuisine, le four a failli y passer. Je les ai menacé en disant que la prochaine fois qu'elle tenteraient de cuisiner je les enculerais jusqu'à ce qu'elle ne fasse plus la différence entre leurs deux trous. 

- Je me serais contenté de remplacer leur shampoing par de la crème dépilatoire à ta place mais c'est une idée comme une autre. Je dis en haussant les épaules. 

- Ah ! Pas con ! J'essaierais la prochaine fois !

- La teinture verte aussi ça marche bien. 

- Pour certaines ça ne les dérangeraient pas. 

- À la place de la crème dépilatoire ? 

- Dis comme ça ! Elles vont devenir hystériques !

- Tu devrais en discuter avec tonton Logan, c'est lui le maître de la vengeance par blague douteuses. 

- Et dire que j'ai jamais pensé à lui demander !"

En parlant du loup on en voit la queue. Mon oncle entre dans la pièce. 

"Toi et moi on va devenir de très bon amis ! Dit la femme du Vice-président avant de kidnapper mon oncle."

Tonton Logan n'a pas l'air de comprendre ce qu'il se passe mais je suis sûre qu'il va apprécier parler blagues et vengeance avant le petit-déjeuner. 

Quelques minutes plus tard c'est Claw que je vois arriver alors que j'ai les mains dans le banana bread et que les oeufs cuisent tranquillement dans la casserole. 

"Je viens de voir Crazy et Paulina en train de discuter sur une des banquettes de la partie bar. Je dois m'inquiéter ? Demande-t-il. 

- Vengeance sur les brebis. Ne te poses pas de questions si l'une d'elle se ramène avec la moquette verte pendant une de vos parties de jambes en l'air. 

- Oh... T'es réveillée depuis longtemps ? 

- Environ deux heures. 

- T'es debout tôt.