Destroyers : sortie de taule

Chapitre 27

Point de vue de Judy : 

Le jour du procès est arrivé.

Je n'ai même pas eu besoin de témoigner pour le meurtre du fils du sénateur. Ils avaient assez de preuves pour l'incriminer et le type à avoué. 

Le procès à fait du bruit ces dernières semaines, le gamin fou qui a tué le fils du sénateur par jalousie et qui a essayé de me tuer pour la même raison. J'ai reçu beaucoup d'encouragement de la part de mes professeurs et de mes camarades de classe.

Aujourd'hui, c'est le jour du procès contre Clarisse Shermann et, pour une raison que j'ignore, sa tarée de soeur.

J'ai laissé papa gérer avec les avocats. Tout ce que j'ai à dire c'est la vérité.

Mais même ça, ça me terrifie.

Je suis dans cette salle d'audience depuis une heure à écouter clarisse dire des conneries comme quoi nous sommes toujours les meilleurs amies du monde. Preuve à l'appuie, des photos prises il y a deux ans. 

Quelle blague. 

Puis vient le tour de mes avocats qui démontent un a un les arguments de la peste qui témoigne. Ça, c'est drôle. Voir son visage se décomposer quand elle comprend qu'elle n'a pas l'avantage dans l'histoire est jouissif. 

Puis vient le moment où Paloma vient témoigner. Là, j'apprend que les deux soeurs tenaient un site internet avec des photos de moi en train de me changer dans les vestiaires où chez mes parents pour les vendre aux plus offrants. Sans parler de quelques affaires volée et même... des sous-vêtements. 

J'étais leur jouet. Elles jouaient avec mon image et mes droits à l'intimité et la vie privée. Tout ça pour se marrer. 

Elle vendait des photos de moi à de gros pervers. 

Puis vient mon tour de témoigner. 

"Mademoiselle Jones. Qui est mademoiselle Shermann pour vous ? 

- Une traitresse, un monstre dans mes cauchemars, quelqu'un qui est prêt à exploiter les faiblesses de autres pour avoir ce qu'il veut. 

- Pourquoi être restée avec mademoiselle Shermann si vous la considérez ainsi. 

- je n'étais pas amie avec elle parce que je le voulais. Mes parents m'imposaient cette relation. Ma mère savait se montrer... convaincante. 

- Que voulez-vous dire par là ? 

- Ma mère... me.. elle me frappait si je ne lui obéissais pas. 

- Quelle est votre relation avec la soeur de mademoiselle Sherman ? 

- C'étais la petite-amie de mon frère a un moment. Lui non plus n'avait pas trop le choix face à notre mère. 

- Pourquoi agir maintenant ? Pourquoi avoir attendu si longtemps pour attenter un procès contre mademoiselle Sherman ? 

- Elle a témoigné dans une affaire de meurtre en me citant. J'ai passé deux moi en prison alors que les policiers me promettaient de tout faire pour m'obtenir la peine de mort. Chacun a une limite, et elle a explosé la mienne. 

- Et qu'en pense votre mère ? 

- Elle a été bien contente de se débarrasser de moi à ma sortie de prison. J'étais la honte de la famille à ses yeux. Je suis partie vivre chez mon oncle après ça. 

- Que s'est-il passé quelques semaines seulement après votre emménagement chez lui ? 

- Une émeute, devant la maison. Ils ton brisé les vitres avec des pierres et quelqu'un a presque faillit y mettre le feu.. J'étais tétanisée mais j'ai appelé la police."