Mes pattes sont nobles et douces, et comme le monde, je viens de naître. Le vent glisse sur ma peau nue et lisse, s'engouffre et siffle dans mes larges ailes. Je vole. Je sens l'Anima m'entourer, tourbillonner avec moi ! Je contemple mon monde, mon royaume. Un monde vide sous le ciel et le soleil, de terres grises et de profondes eaux. Mais je m'en moque. Les terres sont laides et dures, les eaux sont capricieuses et lourdes. C'est dans le ciel que je me plais, que je suis libre.
Le monde n'était peut être pas si vide après tout. Peut être volions-nous trop haut ? peut être qu'ils se cachaient de nous ? peut être que c'est la première fois qu'ils contemplent l'immensité du ciel ? Mais du haut du monde, Extia les as vu. Elle m'a chanter qu'ils étaient minuscule, volant sur les terres, loin du ciel.
Je suis allé à la rencontre du peuple des terres. Personne ne l'avait fait, alors j'ai pensé que c'était à mon tour de faire quelque chose de nouveau. D'en haut, ils paraissent si petit, mais lorsque je suis descendu les voir, ils ont grossis, tellement grossis qu'au moment où j'ai toucher le sol de mes pattes pour la première fois, ils étaient devenu aussi grand que Leukòs. Se sont des gens étranges, très différents de nous. Ils ont des pattes, autant que nous, et s'en servent pour se déplacer sur les grandes terres sous le ciel. Ils ne volent pas, ils n'ont pas d'ailes. Ils sont condamnés à rester sur le sol.
Je suis resté quelque temps avec Ceux du Sol. Ils sont vraiment étranges comparés à nous. Certains sont grand comme nous, sans aile, et marchant comme nous sur leur patte. Ils ne chantent pas, mais ils ont l'air de se comprendre quand même. Parfois, ils font de grands bruits, avec une sorte de trou qu'ils ont au milieu de la face, qui ressemblent un peu à nos chant, mais ils sont plus lourds, porteur de sens, mais un sens unique et puissant, si clair que même moi pouvait les comprendre. Je n'aime pas ces bruits. Ils sont comme le vent et les eaux en colère, tapageurs. Je préfère nos chants, plus légers, plus joueurs, plus facétieux.
Ceux du Sol ne sont pas lisse comme nous, mais recouvert d'un nuage doux coloré comme le sol, ou noir comme la nuit, ou blanc comme les nuages, parfois taché. Parmi eux, certains sont forts et creusent vaillamment le sol pour s'y glisser, d'autre sont beaux et joueurs, d'autre nobles aux pattes hautes, et à la tête couverte de sortes de branches de bois.
Les autres habitants du sol sont bien plus petits qu'eux ou nous, et sont encore plus étranges. Ils ont autant de pattes que nous, mais marche seulement sur deux d'entre elles. Les autres leurs servent à bouger des branches, soulever des pierres, ou jouer avec l'Anima. Ils sont lisses, mais pas partout. Le haut de leur tête est couvert du nuage coloré, mais parfois il est si long qu'il tombe presque au sol, en cascade noir, blanche, flamboyante, ou aux couleurs du soleil de midi. Eux non plus ne chante pas. Ils font aussi des bruits, mais pas comme ceux des Grands. Ils sont plus courts, plus rapides, parfois, plus chantant, mais ils sont aussi moins précis, moins franc. Je ne les comprend pas, mais je les préfère aux lourds sons des Grands
Ceux du sol, les Grands comme les Petits sont très différents de nous, Ceux du Ciel, mais ils sont gentils, comme nous. Je les aime bien, j'espère qu'un jour on trouveras un moyen de chanter avec eux.
Icarus a vu autre chose. Il a vu quelque chose dans les eaux près du soleil. Nous, on y va pas. Almya a essayer la première, mais elle nous a chanter que c'était dur de voler dans les eaux, qu'on y était pas libre comme dans le ciel. J'ai essayé malgré ce qu'elle a chantée, mais les eaux sont lourdes, et méchantes, alors je n'y suis pas retourné. Personne ne vole dans les eaux, on n'aime pas ça. Ceux du sol non plus n'aime pas les eaux, ils s'en tiennent toujours loin mais je ne sais pas pourquoi, je ne comprend pas les bruits qu'ils font quand je m'en approche. Ils ont toujours un drôle d'air sur la face à ce moment là.
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Les Contes de Styx
FantasyLe monde de Styx regorge de récits et de légendes, tantôt effrayantes, parfois merveilleuses. Elles content Les histoires de sanglantes révolte, ou nous narrent les malheurs d'âmes égarées. Ce monde est en perpétuelle mouvement, il change, pour le m...