~ Chapitre 18 : Famille ~

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Note autrice :

Coucou les beautés ! Vous passez une bonne semaine ? 🤍

Aujourd'hui je vous propose un chapitre plutôt cool et détente à lire. J'espère qu'il vous plaira !

Je voulais vous dire aussi, je ne sais pas si je pourrai poster le chapitre 19 la semaine prochaine parce que je passe mon bac blanc, donc il faut que je révise à fond. Je verrai si j'ai le temps de l'écrire mais je ne vous promets rien. 😕
Je m'excuse en avance

Love u <3

~ Bonne lecture ~

Céliane

🌸

(Mes réseaux sociaux sont disponibles sur mon profil, n'hésitez pas si vous voulez parler <33)



~~~



Aaron


Je me fais réveiller par Furio, il est assis sur moi et me lèche le visage. Sympa comme réveil. J'aurais préféré émerger avec un doux parfum féminin auquel j'ai eu le droit de profiter seulement le temps d'une matinée. Au lieu de ça, mon gros me nettoie le visage avec son haleine de chacal.

— Furio, bouge !

Il va s'installer sur le siège passager et s'assoit en me regardant, les oreilles baissées et la queue qui bouge légèrement. Je prends une bouteille dans la boîte à gant et verse de l'eau dans sa gamelle qui se trouve sur la banquette arrière. Tranquillement, il retourne s'installer à sa place pour boire pendant que je sors de la voiture. Je récupère son sac de bouffe à côté de lui et verse des croquettes avant de lui caresser le dos.

Ça ne va pas être facile pour lui non plus. Il risque d'être trimbaler de gauche à droite avec moi, mais il était hors de question qu'elle garde mon chien.

Je m'adosse contre la carrosserie sur le côté de la voiture en laissant la portière ouverte et contemple le paysage. Des champs à perte de vue. Un cimetière paumé : celui où reposent mes parents. J'ai beaucoup parlé à ma mère hier soir jusqu'à être trop fatigué pour prononcer un mot de plus. J'en avais besoin. Même si elle n'est pas là physiquement, j'ai espoir qu'elle m'entende quand je viens lui parler. Puis, vers 4h du matin, j'ai fini par retourner à ma voiture pour dormir, sans oublier d'entrouvrir légèrement les fenêtres de la caisse et de laisser à disposition de l'eau et de la nourriture pour Furio.

Les rayons du soleil réchauffent mon corps. Le temps est doux et agréable. Je ferme les yeux et penche la tête en arrière pour en profiter. J'inspire lentement en me concentrant sur l'air froid qui pénètre mes poumons. Je rouvre finalement les yeux et sors mon sac à puce pour qu'il se dégourdisse les pattes avant de prendre la route en voiture pour aller acheter des fleurs dans une petite boutique à quelques kilomètres.

Une demi-heure plus tard, nous revenons munis de deux bouquets. J'ai laissé Furio dans la voiture parce que les chiens sont interdits dans les cimetières. Slalomant à travers les allées, j'observe les fleurs que j'ai choisi en me remémorant des souvenirs avec ma mère. Je lui en achetais très souvent. Pour son anniversaire, sa fête, la Saint Valentin et parfois, je rentrais à la maison avec un bouquet sans occasion particulière. Le simple fait de voir son visage s'illuminer en voyant les fleurs à chaque fois, ça me rendait heureux. J'arrive silencieusement devant leurs tombes. La gravure de celle de mon père indique :

Love in CazepalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant