~ Chapitre 29 : Besoin ~

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Note autrice :

Hello 🤍 J'espère que vous allez bien !

Je tenais à m'excuser pour le temps que j'ai mis à écrire et publier ce chapitre. C'est pas facile pour moi en ce moment, mais je vais me relever plus forte, comme d'habitude.

J'avoue que mon mal-être m'a aidé à finir ce chapitre. Ça me permet de m'évader et de ne pas penser à mes problèmes personnels. Ça fait du bien.

J'espère que ce chapitre vous plaira autant que les autres.

J'attends vos retours.
Love u ❤️

~ Bonne lecture ~

Céliane

🌸

(Mes réseaux sociaux sont disponibles sur mon profil, n'hésitez pas si vous voulez parler <33)



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Mia


Les nuages denses défilent au-dessus du paysage pour laisser place à de la verdure. Des montagnes enneigées ou encore des champs agricoles s'offrent à ma vue à travers le hublot du jet privé qu'Aaron s'est procuré récemment.

Je pense tellement à ce qu'il s'est passé que redouter la rencontre entre mes parents et Aaron me semble être une infime et inutile inquiétude. Je sais déjà comment ils vont réagir en apprenant tout ça.

Aaron ne m'a pas beaucoup parlé depuis l'incident. On a échangé le strict minimum et c'est très frustrant. J'ai besoin de lui et je suppose qu'il a besoin de moi, mais il semble digérer ce qu'il s'est passé. Il ne s'est même pas assis à côté de moi dans l'avion. Il est placé en face à gauche et dors depuis qu'on s'est installé. La fatigue peint ses traits depuis ces derniers jours. Il a besoin de temps et de repos.

Pour ma part, j'ai toujours mal à ma blessure et je peine à marcher. Je ferai la rééducation plus tard, j'ai besoin de voir mes parents. J'ai besoin d'eux.

La tête reposée contre le fauteuil en cuir crème, je ferme les yeux et me laisse bercer en tentant de ne penser à rien pour me reposer. En vain. Mon cerveau ne veut pas taire ses pensées.

Je revis la scène en boucle. J'en ai marre de revoir sans cesse la même chose à chaque fois que je ferme les yeux.

Je n'ai même pas envie de lire ni d'écrire pour me changer les idées. Je n'ai envie de rien, hormis voir ma famille.

Je suis épuisée.

Je ne vais plus pouvoir travailler pendant un moment, ça va me faire du bien, mais ça va quand même me manquer. J'ai déjà contacté mon supérieur et je lui ai transmis mon arrêt maladie.

L'épuisement est tel que je finis par m'endormir malgré mes réflexions continuelles.

- J'espère que ça te hantera toute ta vie. Tu auras sa mort sur ta conscience. Je ne veux pas vivre sans toi. Si tu ne m'aimes pas, ma vie est inutile. Alors tu auras ma mort sur la conscience également. Les deux femmes que tu auras aimées seront mortes par ta faute. Ne l'oublie jamais. Je t'aimerai toujours malgré tout. Adieu, Aaron.

- Lana, non ! hurlé-je à m'en arracher les cordes vocales.

Le coup de feu part instantanément. Le sang gicle de son crâne alors que ses yeux se révulsent derrière ses paupières avant de se fermer. Son corps vidé de toute forme de vie s'écroule contre la moquette claire de la chambre d'Aaron. Son sang rouge foncé s'étend à une vitesse folle contre le sol.

Love in CazepalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant