Giyuu x reader [Deaply]

28 - Rivalité masculine

Je le regarda avec tristesse.
Je suis triste qu'il pense cela.

- Je ne mérite même pas d'être pilier. Je ne suis pas pilier. Je ne suis pas pourfendeurs, contrairement à vous tous... je n'ai jamais passé l'examen final.
Je suis faible, et même en m'entraînant, je resterai faible. Je vais faire en sorte que Tanjiro devienne le pilier de l'eau. Il vaut plus que moi, il n'est pas faible, lui.

- Qu'est-ce que tu racontes ? Dis-je.

Il fronça les sourcils.

- Tu n'es pas faible, je t'assure. Et je te rappelles que j'ai pris mes jambes à mon cou, ce jour là. Même si je t'ai sauvé, je suis aussi tombée face aux démons...

Je m'assis sur lui et attrapa sa tête.

- Regarde moi bien Tomioka Giyuu...

Il me regarda.

- Tu n'es pas faible. Tu entends ça ? Ça sort de ma bouche, c'est donc vrai. Tu as passé toutes les épreuves pour devenir pilier. Tu as tué beaucoup de démons. On s'en fou de l'examen final, on s'en branle même ! Regarde moi, hé...

Ses yeux brillaient.

- S'ils se sont sacrifiés pour toi, c'est parce qu'ils savaient que tu deviendrais quelqu'un de grand. Quelqu'un de fort et quelqu'un avec un grand cœur en or... Honore les. Honore les comme j'honore ma famille, mes amis et tout les gens morts que je connaissais...

Il hocha la tête.

- Fais toi confiance. Je crois en toi et je me fais confiance donc tu peux te faire confiance.
Oh... Giyuu... il faut me parler plus souvent pour éviter d'avoir des idées noires comme ça...

- Désolé...

- T'excuse pas...

- Oui...

Je lui fit des papouilles dans les cheveux et il apprécia ça en me faisant un câlin.
Je reste sur lui pendant qu'il ouvrit le reste de ses lettres et regarda ses yeux défiler le sur papier.

Je soupira et posa ma tête sur son torse, lâchant un gémissant d'ennui.

- ?

- Tu savais que t'étais trop beau ? Demandais je.

- Euh...

- Mais c'est vrai !

Je leva la tête. J'avais les joues légèrement rougies.

- Ça m'énerve que tu sois triste. Tu es beau, musclé, gentil, mignon et pleins de trucs encore... mais ton sourire est si rare sur ton visage...

- Tu souris plus qu'avant toi, dit-il.

- Change pas de sujet ! Dis-je en gonflant des joues.

Il pinça mes joues, faisant sortir l'air de ma bouche, et se rapprocha de moi. Il ferma les yeux, prêt à m'embrasser, donc je fis de même, attendant son baiser.

Mais rien arriva.

J'ouvris les yeux et l'aperçu sourire, amusé que je me soit faite avoir.

- Petit-

Il picora mes lèvres avant que je ne l'insulte et pris sa pile de papier avant de me porter jusqu'à la chambre.

- Demain, on part en mission, très chère amoureuse ! Dit-il déterminé.

Je pouffa à son surnom.

- Quoi ? C'était pas bien ?

- Mais si, je suis méchante, désolé...

- Content que tu l'admettes, dit-il en posant ses lettres sur le bureau.

- C'est pas comme ça qu'on traître son amoureuse ! Bougonnais je.

Il roula des yeux et me posa sur le lit.

- Je vais sûrement aller aux sources chaudes avec Mitsuri, tu sais, la semaine prochaine...

- D'accord.

- Tu feras quoi, toi ?

- Rien. Je vais essayer d'éviter les piliers. Ils vont m'engueuler. Surtout Sanemi...

Il prononça le prénom du pilier amèrement.

- Mais non, je te défendrai...

- Si tu veux... mais te les mets pas à dos..

- Mais non...

Je bailla et regarda l'heure. Il est déjà quinze heures. En plus de s'être levé-ou plutôt être sortis du lit- tard, on a loupé une grande partie de la journée en s'entraînant et en blablatant.
Mais c'est important... tout ça !

Giyuu pris un livre et s'installa sur le lit.
Il m'attrapa par les hanches et me posa entre ses jambes avant de s'appuyer sur moi pour lire.

Quand à moi, je jouais avec ses doigts.
Je les regardais sous tous les angles et dessinais des traits. Puis, à un moment, je me suis penché vers ma table de nuit pour prendre du vernis.
Il était bien trop concentré sur sa lecture pour remarquer que je lui peignais les ongles.

Mais l'odeur ne passa pas inaperçu.

- Tu fais quoi ? Mais, tu mets quoi sur mes ongles ?

- Du vernis mon amour, dis-je doucement, essayant de l'embobiner avec mes mots doux.

- Ça pue.

J'embrassa sa main et il continua sa lecture sans broncher.
Une fois ses deux mains faites et sèches, j'assortis mes ongles aux siens.

- Voila ! Maintenant on est pareil ! Dis-je toute contente.

- Ça pue, ronchonne t'il.

- Mais c'est joli, répliquais je en tapotant sur ses cuisses.

Il me regarda de son air "je vais faire comme si j'avais rien vu" puis repris son activité, se collant plus à moi cette fois ci.

Je sentis la fatigue s'emparer de mon corps donc je ne me gêna pas pour piquer un somme, était donné que j'ai le meilleur matelas du Japon en dessous de moi. Je parle de Giyuu bien sur.

Je me réveilla a cause d'un bruit sourd.
Quelqu'un venait de défoncer la porte.

Je me frotta les yeux.
Il fait nuit.
Il doit être dix-huit heures.

Je suis toujours sur Giyuu.
Il s'était endormi lui aussi.
On regarda vers la porte et la vue du pilier du vent me fit soupirer.

- Tomioka ! Ça faisait un bail, tu reviens comme une fleur ? Peste t'il.

Giyuu ouvrit la bouche mais j'intervena avant qu'ils ne commencent à se battre.

- Sanemi, que veux tu ? Ta mission s'est bien passée ? Demandais je en sortant du lit.

- J'ai comme l'impression que ton copain a parlé dans mon dos. Ça me casse les couilles donc je suis venu pour régler mes comptes avec cet enfoiré qui t'a abandonné !!

- Enfin, Sanemi... ne fais pas le gamin.

- C'est moi le gamin ? C'est lui qui se casse pour chialer dans le jupon de sa mère je te signale !

- Ma mère est morte, je risque pas d'aller chialer dans son jupon, conn-

- Giyuu, sermonnais je.

- Quoi ?

Je soupira.

- Si vous vous détestez à ce point, ne vous approchez plus, d'accord ?

- Ouais.

Sanemi pris la porte, la refixa dans l'encadrement et claqua celle-ci avant de partir.
Giyuu l'a regardé d'un air neutre et s'est levé du lit.

Qu'est-ce qu'il va faire encore ?