12 - Sans regrets

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Ses cris me rendaient folle, ressemblant tellement à la vrai voix de mon ami.
Il se rechangea, de nouveau en mon frère.

- Je te... déteste... (t/p)...

Son corps explosa sous nos yeux et le reste de celui-ci se décomposa. La pression redescendit et Tomioka rangea son katana.

Les lumières s'allumèrent et tout réapparu, y compris les gens. On était incompréhension avec Tomioka, car on croyait qu'ils étaient mort.

- C'est plutôt une bonne nouvelle, lui chuchotais je.

Il me pris dans ses bras délicatement et je sentis ses lèvres sur mon front.

- Euh...

- Tais-toi, dit-il.

Je le laissa faire sa crise de câlin et enfuit ma tête dans ses habits tandis que les autres duos de la salle commençaient à danser. Un slow, sérieux ?

- On devrait y aller, chuchotais je.

- Hm...

Il me lâcha et se tourna pour faire je-ne-sais-quoi avec son haori. On alla prévenir monsieur Samu que tout s'était arrangé pour ensuite retourner vers la gare.

- Je suis... crevée ! Dis-je en étirant mes bras.

- J'ai envie de saumon, moi...

Je rigola et apparemment, mon rire était contagieux car il souria doucement avant de pouffer du nez.
Je l'ai regardé avec des yeux tout pétillant, lui montrant que son "rire" était fabuleux.

Un bruit me fit arrêter de rire et j'attrapa la main du noiraud, m'arrêtant au passage. Il reprit son visage sérieux et un animal sortit d'un buisson, nous calmant un peu.

- On stresse pour un rien, rigolais je.

Il leva les yeux au ciel et on se dépêcha d'aller jusqu'à la gare.
Le soleil se levait peu à peu, nous offrant un spectacle magnifique.

- C'est beau... murmurais je.

Le noiraud se pencha sur moi pour regarder à travers la vitre et je regarda le paysage à travers ses yeux bleus profonds.

Il tourna son regard vers moi et nos têtes se cognèrent à cause du train.
Mes yeux ricochaient entre les siens et ses lèvres jusqu'à ce que je me décide enfin à l'embrasser.

Sa bouche était douce et salée.

Je posa ma main sur sa joue et approfondit le baisé en me rapprochant de lui.
Il était timide et sans doute rouge comme une tomate mais il embrassait tellement bien...

On se sépara et je n'osa pas le regarder donc je posa ma tête sur son épaule, tenant toujours le col de son haori.

Il n'a pas bougé, même quand le train arriva à son terminus, on resta là, sans parler.

J'ai levé les yeux vers lui et il a passé ses pouces sous mes yeux, enfermant mon visage dans ses grandes mains.
J'ai souris et il a posé ma tête sur son torse avant de m'emballer dans son haori.

- On rentre, j'ai faim, fit il en se levant.

Il passa ses mains sous mes cuisses et me porta comme si de rien était. Je posa donc ma tête dans son cou et ferma les yeux tranquillement, apaisée.

Une bruit me réveilla brusquement.
Je me suis levé et ait vite compris que je n'étais pas dans ma chambre. Le noiraud dormait sagement sur une chaise, ce qui m'a étonné.

Il avait bandé ma plaie au ventre et a même pris soin d'enlever les rubans dans mes cheveux, pour pas qu'ils s'emmêlent pendant la nuit.

Je me suis frotté les yeux pour ensuite poser une couverture sur le corps gelé de mon... ami ?
Petit ami ? Bref. Sur lui.

Il papillonna des yeux et me regarda premièrement avec un visage interrogateur. Je lui offra un petit sourire et quand il remarqua que le soleil était déjà bien haut dans le ciel, il se leva.

Il marcha jusqu'à la salle de bain et ferma la porte.
Il fit un boucan monstre dans la pièce, pour au final m'appeler à l'aide.

- Mais tu es blessé ! Criais je en voyant des taches de sang à travers ses bandages.

Il évita mon regard et j'attrapa sa main pour le conduire dans ma chambre.
J'ai tout ce qu'il faut là bas.

J'ouvris la porte et ma mâchoire a faillit se décrocher en voyant le bordel qui se trouvait dans la pièce.

- Zenitsu, Inosuke et Tanjiro !! Criais je.

J'évita les objets au sol et alla dans la salle de bain pour prendre ma trousse de soins.
Giyuu restait à la porte, un peu gêné d'être torse nu dans les couloirs.

Les trois idiots sont arrivés blancs comme des culs et le blond s'est mis à pleurer. Il m'a fait de la peine donc je ne leur ait pas crié trop dessus.

- Rangez la chambre, ordonnais je.

- Désolé (t/p) ! Cria Tanjiro, les bras chargés de livres qui traînaient il y a peu au sol.

- C'est rien. Mais ne vous incrustez pas trop non plus, j'ai besoin de mon intimité, d'accord ?

Ils hochèrent la tête et je soupira en attrapant le noiraud par la ceinture de son kimono.
On retourna dans sa chambre et je lui enleva ses bandages pour voir l'étendu de ses blessures.

- Je vais désinfecter ça...

Je lui demanda de se coucher sur le matelas et j'imbiba du coton d'alcool pour nettoyer ses plaies.
Il grimaçait pas, restant fidèle à un impassibilité.

- Comment tu t'es fait ça ? Demandais je.

- ...

Je leva ma tête vers lui. Il me regardait.

- D'accord...fis je.

- (t/p) ! Tomioka, vous voilà !

Je souria à Rengoku et il prit une chaise pour s'assoir près de moi.

- Votre mission s'est bien passée ?

- Oui. Affirma le pilier.

Le blond lâcha un soupire. Je fronça les sourcils et banda les blessures du noiraud avant de me lever.
Je pris la flamme par le bras et le tira jusqu'à hors de la pièce.

- Est-ce que... par pur hasard, Sanemi se serait entraîné avec Giyuu ? Lui demandais je.

- Ils se sont battu, oui !

Je soupira et lança un regard noir à Tomioka.

- On s'entraîne souvent, entre mecs... continue t'il.

- Ouais.

- Ça se passe bien avec Tomioka, sinon ?

- Hm...

- Dis moi tout ! Je t'écoute !! S'excite t'il.

Il me secoua par les épaules et je lâcha un rire en voyant son enthousiasme.

- On s'est embrassé, fit une voix blasée.

Kyojuro disparu de mon angle de vue, se retrouvant aux côtés de Giyuu.

- C'est fantastique ! Extraordinaire !! Miraculeux !!!

Giyuu x reader [Deaply] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant