Giyuu x reader [Deaply]

17 - Quand l'oiseau prend son envol

- Muzan n'est pas juste un type qu'il faut éviter, c'est un monstre. Rien ne l'arrête. Sauf que ce soir là, il m'a épargné... c'est donc à moi de le tuer, dis je.

- Non. C'est un travail d'équipe qu'on accomplira avec les autres piliers. Tu arriveras au bout d'une ou deux lunes mais au moment où tu voudras te reposer, les autres te tomberont dessus !

Je baissa la tête. Il a raison.

- Kyojuro s'est sacrifié pour Kamado et les autres. Et tu veux faire la même chose pour nous... sauf que je combattrai pas si tu es morte. Je combattrai plus. Et je suis certainement pas le seul à penser comme ça...

L'image de mes amis heureux traversa mon esprit un instant.
Certains ne se remettront pas de ma mort.

- Tu peux pas mettre ta vie en jeu comme ça...

- J'aimerai dire que j'ai rien à perdre mais tu dirais que je me trouve des excuses... chuchotais je.

- On a un sacré défaut, tout les deux, tu sais...

- C'est quoi ?

- On ne voit pas la vie telle qu'elle est. On voit le mal partout, du nôtre méfiance. Il faut accepter...

- Mais ils sont partit si tôt, dis-je en enfonçant ma tête dans son habit.

- Je veux pas te perdre (t/p). C'est compris ?

- Te fâche pas, tu fais peur... dis-je d'une petite voix.

Il soupira doucement et m'enroula de ses bras musclés.

- Tu sais bien parler aux gens, ils mentent les autres, rigolais je.

- Tss... juste avec toi, car tu me comprends...

Il attrapa mon menton avec ses doigts et m'embrassa doucement.
Ses lèvres était douces et chaudes.

Il glissa ses mains sur mes joues et approfondit le baiser pendant que je frottais ses avant bras récemment attrapé à l'aide de mes pouces.

On se sépara mais gardons nos yeux fermés pour continuer à s'embrasser, plus fougueusement cette fois ci.

Il picora ma mâchoire et enfuit sa tête dans mon cou en me faisant un câlin. Je regarda la lune à nouveau.
J'espère que tu nous vois d'où tu es Kyojuro...
Tu me manques.

J'attrapa la main du noiraud et on alla dans sa chambre pour enfin aller dormir.
J'étais toujours triste mais la chaleur de mon copain me rassurait.
Je mit du temps à m'endormir, contrairement à lui, mais finis par rejoindre Morphée...

Je me réveilla a l'aube, quand les rayons du soleil touchèrent ma peau. J'avais chaud et me sentais bien.

J'ouvris doucement les yeux et la première chose que je vit fut le visage endormi du noiraud.
Je n'apercevais pas ses yeux car ils étaient cachés par ses mèches.

- Mmh...

Il papillonna des yeux et détourna son regard en me voyant si proche. J'embrasse sa joue et me lève pour ensuite le tirer lui aussi du lit.

- Viens, on va manger...

- Attend, nos cheveux sont tout emmêlés, réplique t'il en me tirant dans la salle de bain.

Il prit une brosse et s'arrangea la tête en un clin d'œil. Je fit de même et on alla manger par ensuite.

Aujourd'hui, je vais à l'incinération de Kyojuro.
Je dois aussi m'occuper des garçons et m'entraîner pour garder la forme.
En plus de ça, Giyuu part en mission.

J'ai réfléchi à ce qu'il a dit et il a raison.
Ce n'est pas mon combat.
On a tous une dent contre lui donc on unira nos forces pour l'achever.

Ensemble, on y arrivera.

Je rendis visite aux enfants et ils avaient meilleure mine qu'hier.
Zenitsu avait retrouvé le sourire même si il n'était pas toujours sincère.
Inosuke ralait encore plus que d'habitude mais ça fit rire Tanjiro donc c'était pas si embêtant que ça...

Ensuite, je me prépara. J'enfila un long kimono noir et laissa mes cheveux (c/c) détachés après les avoir brossés. Giyuu attendait dans la chambre car il voulait m'accompagner jusqu'au site funéraire.

Je suis sortie et il m'a regardé avec une petite mine, montrant sa tristesse.
J'ai attrapé son bras et nous nous sommes en allé dans le silence du QG.

- Tu pars où, en mission ? Demandais je en marchant.

- Dans les montagnes.

- Tu penses revenir bientôt ?

- Un ou deux jours, pas plus...

- Tu m'enverras ton corbeau ? Pour avoir de tes nouvelles ?

- Si tu veux.

On s'arrêta et l'ambiance s'assombrit quand j'entra dans le bâtiment funéraire.
Giyuu me fit un câlin et m'embrassa doucement avant de me laisser partir.

Il va m'attendre.
Ça va prendre des heures mais il a insisté à attendre donc...

Je trouva Senjuro assit sur un banc, seul.
Son kimono noir faisait ressortir ses cheveux blonds si particulier.
Ses yeux rouges semblables à ceux de son aîné se posèrent sur moi et il se leva pour m'enlacer.

- Tu es venue...

- Oui, même si c'est dure...

J'attrapa sa main et on se dirigea à deux vers la salle où se trouvait le corps.
On avait l'autorisation de lui dire au revoir, avant qu'il ne parte pour toujours...

Je souria en le voyant si apaisé.
Il avait toujours son sourire...

Senjuro le regarda et je posa ma main sur son épaule pour le réconforter.

- Tu veux lui dire quelque chose ? Lui demandais je.

Il hocha la tête et s'approcha du cercueil.
Il posa ses mains sur le bord de celui-ci et regarda son frère. Ses lèvres tremblaient fortement.
Ma boule a la gorge m'étranglait tellement elle était grande.

- Tu as été un super grand frère, Kyojuro. Je suivrai ton conseil en suivant mon cœur.
Et je protègerai (t/p), comme tu l'aurai voulu...

Je laissa mes larmes couler et m'approcha du garçon pour le prendre dans mes bras.

- Je rendrai le sourire à papa aussi, rajoute t'il en posant sa tête sur moi.

- Je veillerai sur eux, chuchotais je.

Je respira longuement pour faire partir la boule dans ma gorge et continua.

- Tanjiro, Zenitsu et Inosuke voulaient venir mais c'était impossible. Ils auraient voulu te dire au revoir alors je le fais à leur place...

J'aperçus au coin de la porte le père des deux garçons. Il repartit aussitôt.

- Tu as réussis ta mission, et je t'en suis reconnaissante. Tu as sauvé plus de deux cents personnes... tu es un héros, pas de doute, souriais je.

- On t'aime Kyojuro ! Et papa aussi, il t'aime ! S'exclama Senjuro en pleurant.

- Veilles sur nous et trouve la paix...

Je m'abaissa à la verticale pour le remercier et regarda l'homme qui allait refermer le cercueil.
Je posa ma main sur celle du corps de mon meilleur ami et quelques fleurs de glycines de glissèrent dans la boîte en bois.

Il sera protégé, à tout jamais...

On referma le cercueil devant nous et on dû sortir pour aller dans une pièce différente.
Je tenais toujours le petit blond qui ne s'arrêtait pas de pleurer...