PDV d'Isaak :
Je la laisse en train de se laver. J'aurais pu la rejoindre. J'en avais extrêmement envie mais, après l'état dans lequel j'étais la veille, je dois avouer que j'avais un peu trop honte. Elle m'a vu dans l'un des pires états possibles. Je ne suis pas très souvent saoul. À vrai dire, je ne bois pas beaucoup. Mais, là, elle m'a vu comme ça. Je dois avouer que c'est assez dérangeant pour mon égo. Donc, je décide de lui laisser des instants de répit.
Elle veut aider...
Cette phrase tourne en boucle dans ma tête. Je sais de quoi elle est capable. Elle est intelligente, elle peut être d'une grande aise mais, ça reste un humain. Elle risque de mourir, surtout avec ce psychopathe. Surtout que c'est elle qui veut dans un premier temps. Il ne la ratera pas.
Pourtant, elle risque de m'en vouloir, de me détester si je ne la laisse rien faire alors, je vais l'introduire dans l'organisation du plan. Elle peut voir des détails qui m'échapperait. Elle peut même faire preuve d'originalité sur ça. Cependant, je ne suis pas sûr de vouloir la laisser entrer dans cette pièce. Il y a des choses qui lui échappent sur ce coup. Il y a des choses qu'elle risquerait de découvrir et, elle mettrait même en question son existence.
Les choses qui s'y trouvent doivent lui rester secrète. Elle n'est pas prête pour ça.
J'arrive dans la cave. Toutes les voitures sont exactement posées comme la veille. Mais, je ne suis pas là pour ça. Je suis là pour la pièce. Je brandis la petite clé dans ma poche et l'entre dans la serrure. J'allume la pièce et observe comme si j'avais besoin de vérifier si, oui ou non, je pourrai lui montrer la pièce.
Mais, non. Je ne peux pas. J'en suis certain. Je ne peux pas lui montrer ça. Pas maintenant. Peut-être plus tard.
Je ressors immédiatement de la pièce et la ferme soigneusement à clé. Je me dirige rapidement vers la pièce principale de la villa mais, en chemin, j'entends du bruit dans le hangar emménagé en salle de sport spécialisée dans les combats. Je décide alors de l'ouvrir pour voir qui s'y trouve et, remarque qu'il s'agit d'Andréa, à l'autre bout de la pièce en train de frapper de toutes ses forces dans le mannequin. Je manque un battement lorsque je vois sa tenue. Elle est vêtue seulement d'une brassière de sport et d'un short et, à ce moment-là, je suis bien content que ce soit moi qui ai ouvert la porte et pas un autre.
-Remonte tes mains, lui signalais-je.
Elle relève la tête, replace une de ses mèches de cheveux derrière son oreille et refrappe une nouvelle, cette fois-ci avec les mains remontées.
Elle est magnifique...
Je m'avance vers elle afin que je ne sois pas obligé de crier pour qu'elle puisse m'entendre.
-Rejoins-moi dans mon bureau, il faut que je te parle, du plan, lui signalais-je avant de repartir de la pièce pour cette fois-ci, aller dans le bureau pour l'attendre.
Une fois arrivé, je pose dans mon fauteuil, joint mes mains devant moi et soupire. Je me mets à réfléchir à la situation et à ce que je pourrai lui dire. Mais, je suis rapidement interrompu, car elle entre, sans même toquer. Elle s'assied sur le fauteuil en face du mien.
-Bon, je t'écoute, dit-elle en se penchant légèrement et, en joignant ses mains exactement de la même manière que moi sur le bureau.
Cette position me perturbe car, j'ai une pleine vision sur la naissance de sa poitrine et, je ne peux m'empêcher de regarder.
Concentre-toi, mec, ce n'est pas le moment.
-Bon, tu m'as demandé de te joindre au plan car tu voudrais aider. J'ai bien réfléchi et, en effet, je pense que tu peux être d'une grande aider à la création du plan. Comme tu le sais certainement, Sami est parti pour faire ce qui était prévu sans notre aide, ce qui est clairement du suicide. Il faut qu'on l'aide. As-tu des idées ? Lui expliquais-je.
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Mi tesoro- T2
RomanceAndréa est partie. Elle souhaite se reconstruire une vie loin de toute cette violence, de tout ce monde, loin de tout ce qui la relie à son passé. Elle mène une petite vie tranquille dans son petit village mais, cette vie idyllique va-t-elle le rest...