Chapitre 31

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Je m'aventure de la maison à la recherche d'une pouvant m'emmener dans un sous sol. Je traverse la cuisine mais, aucune porte m'indique une quelconque pièce cachée. J'essaie de fouiller un peu partout mais, rien. Je ne vois aucune porte. Mais, il faut que je continue. Il faut que je retrouve Sami. Je tombe néanmoins sur des escaliers mais, je ne prends pas la peine de les prendre car, cela montent. 

Je décide de finalement monter les escalier et, lorsque j'arrive à l'étage, je commence à ouvrir toutes les portes que je croise mais, sans succès jusqu'au moment où j'ouvre une porte donnant sur une chambre. Mais, ce qui m'intrigue, c'est qu'elle est propre contrairement aux autres. Le lit est fait, le sol ne comporte aucune tâche. C'est comme si personne ne dormait ici. Alors, j'entre finalement dans cette pièce. Je commence à regarder les murs et, rapidement, je vois une porte que je vais directement ouvrir. 

Je tombe enfin sur des escaliers qui, cette fois-ci, descendent. Mais, l'ambiance que cet endroit dégage ne me dit rien qui vaille. Il fait très sombre à tel point que je n'arrive même pas à voir le bout des escaliers. Alors, c'est à l'aveugle que je décide de descendre les escaliers car, il n'y a pas d'interrupteur pour allumer les escaliers. 

Je descends le plus lentement possible car, je ne vois vraiment rien. L'odeur me transperce les narines. Une odeur d'urine mélangée à du sang. 

Bon sang, où vais-je ? 

Au fur et à mesure que j'avance, je commence à entendre de plus en plus de cris, de plaintes, des gémissements de douleur émis par plusieurs personnes. Je pointe mon arme devant moi et pose mon doigt sur la détente, prête à être pressée. Cependant, pour mon plus grand bien, malgré l'odeur horrible et ces cris, je commence à voir une légère lueur même s'il fait toujours assez sombre. J'arrive donc à voir où je marche et, je peux donc aller plus vite. J'arrive alors assez rapidement à la fin des escaliers.

Les cris se font encore plus fort, j'ai de plus en plus froid. L'ambiance est si glaciale, glauque que j'en ai des frissons. J'ai mal au coeur rien que d'imaginer que des personnes sont enfermées là-bas dans des états pitoyables. J'ai l'impression d'être dans un mauvais film où il y aurait des zombies qui surgiraient de tous les côtés. Je serre encore plus mon arme et m'aventure dans la pièce. 

Grâce à la petite lueur, j'aperçois un interrupteur que j'allume et comprends que je suis au bon endroit. Je suis enfin arrivée aux prisons. Je me situe dans un long couloir dont je ne saurais évaluer la distance tant il est long. 

C'est dans ce brouhaha que j'analyse ce que je vois. Les murs sont remplis de portes visiblement en acier. Le sol est boueux mais, j'avance.

Comment vais-je faire pour trouver Sami parmi toutes ces portes ?

Je plisse les yeux pour essayer de voir s'il y a un garde, mais rien, alors je me mets à crier "Sami" avec l'espoir qu'il m'entende et qu'il soit encore conscient. Mais, étant donné que je n'arrive à distinguer aucune réponse de sa part, je continue à avancer.

J'avance tellement que je commence à voir le fond du couloir. Je continue toujours à crier son prénom mais, je ne perds pas espoir. Il fait que je le retrouve.

-Sami, Putain, où es-tu !

Les cris ne cessent de sortir de ma gorge jusqu'au moment où je distingue un faible "Andréa" qui semble s'échapper de derrière une des portes.

-Sami ?

- Andréa, c'est toi ? Demande la personne que je devine être Sami. Putain, je t'en supplie, viens m'aider.

-J'arrive, continue à parler pour que je puisse savoir précisément où tu es.

-Marie à cacher des clés proches des escaliers menant dans le jardin. Elle les a mises là-bas pour que le petit enfant vienne lui donner ce dont elle a besoin sans que Bogdan le sache.

Mi tesoro- T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant