Mi tesoro- T2

Chapitre 36

J'essaie d'arrêter de penser à Andréa même si c'est compliqué.  Je me dis que si je ne contrôle pas mes pensées, je ne pourrais plus jamais la revoir.

Alors, je le calme et observe les alentours afin de chercher une solution qui va permettre de me sauver.

Je vois une énorme poubelle verte proche de moi alors, je me cache derrière le temps de réfléchir.

Au début, je ne vois rien mais, au fil des secondes, le stress redescend, ce qui me permet de me concentrer.

Je me relève légèrement afin de pouvoir regarder par-dessus la poubelle. Au loin, je vois des voitures. Je pourrais courir et en voler l'une d'entre elle. Mais, cette solution vole en éclat lorsque je me souviens que je suis encerclé.

Je continue mon observation et, je remarque que sur l'immeuble en face de moi, il y a un tuyau. D'après mon expertise, il y a du gaz à l'intérieur.

Alors, je brandis mon arme, la pointe devant moi et ferme un œil pour mieux viser. Puis, sans plus attendre, je tire.

Je vise là où je le souhaitais et, comme le l'espérait, il s'agit bel et bien de gaz car, le tout provoque une explosion gigantesque rejetant des tonnes de débris de partout.

Je profite de cette diversion et de la poussière qu'elle a créé pour courir au beau milieu afin d'aller me chercher une voiture que j'avais prévu de voler.

Les tirs coulent à flot autour de moi mais, ils ne peuvent pas me viser comme il se doit car, je suis en mouvement et, la vision est extrêmement réduite à cause de la poussière qu'il y a dans l'air dû à l'explosion.

J'arrive le plus vite que j'ai pu à hauteur d'une voiture qui, ma foi, est plutôt jolie. Elle pourrait vraiment être mon style de voiture. Une Audi noire, simple. On aurait même pu croire que c'était une de mes voitures.

Malheureusement, je casse la vitre avant avec mon coude et ouvre la portière. La voiture émet un bruit assourdissant à cause de mon intrusion. Heureusement, il est couvert par les sirènes de police et des pompiers qui sont en train d'arriver à cause de mon œuvre.

Franchement, pour la discrétion, on passera.

Je sais les fils qu'il y a à l'arrière du volant et commence à les connecter entre eux, comme mon père m'avait appris lorsque j'étais petit. Il m'a toujours dit qu'un jour, ça me servira et, il avait bien raison. Aujourd'hui, je ne sais pas comment j'aurais fait sans.

Les balles ne s'abattent plus étant donné la présence de la police à présent. C'est la première fois que je suis prêt à dire que la police m'a sauvé la vie.

Enfin presque car, ce n'est pas fini. 

Ma voiture démarre et, sans plus attendre, s'accélère d'un coup, voulant l'écarter le plus possible de cet endroit même si je sais que ça va probablement terminer en course poursuite.

J'avance sans même savoir où aller, la poussière ne s'étant toujours pas éparpillée. 

Lorsque ma vision se fait un peu plus claire, je lâche un gros coup de volant vers la droite. J'étais sur le trottoir. Bien heureusement, il n'y avait personne. 

Je lâche à présent un gros coup de volant vers la gauche afin de faire demi-tour. Puis, lorsque je vois le chemin, j'accélère. la police me suit, bien évidemment étant donné qu'ils doivent chercher qui est l'auteur de cette explosion qui a dû terroriser des centaines de personnes. 

Les sirènes sont assez proches derrière. 

-Police, arrêtez-vous ! j'entends crier derrière d'une voix étouffée.