Mi tesoro- T2

Chapitre 2

-Mais Mike, attends-moi ! Criais-je alors qu'il est déjà à 20 mètres de moi. 

-Eh bah dépêche-toi ! Moi, je veux les places du fond, Aller ! Me répond-il, énervé par ma lenteur. 

Il s'arrête et m'observe, toujours aussi énervé par le fait que je le ralentis. Une fois que j'arrive à sa hauteur, il me dit :

-Putain, et t'étais obligée de prendre une valise aussi grosse pour une semaine ? 

Je souffle face à sa remarque, je ne lui réponds pas avance, cette fois-ci, sans l'attendre. 

-Non mais c'est une blague ? Je t'ai attendu donc attends-moi aussi ! L'entendis-je derrière moi.

Je ne m'arrête pas, je continue d'avancer jusqu'à ce qu'il me rattrape. 

***

Mike ne cesse de ronchonner, car soi-disant " à cause de moi" nous n'avions pas eu les places du fond. Nous sommes vers le milieu et, visiblement, il n'apprécie pas. 

-Bon, tu peux te taire quelques secondes ? Ça commence vraiment à m'énerver, plaint toi en silence. 

 -Non, tu vas subir mes plaintes car, à cause de toi, je ne peux pas être au fond, là je suis juste au milieu des gens, je n'aime pas du tout, continue-t-il. 

-Oh mon Dieu, ce n'est pas possible, bon, c'est officiel, tu me saoules, lâchais-je avant de lui tourner le dos et de mettre es écouteurs afin de ne plus entendre sa voix du voyage. 

***

-Putain, mais ta vue ce paysage ? Ces incroyables, j'adore ces buildings, commente-t-il en voyant les rues, les paysages new-yorkais. 

Je rigole rien qu'en voyant toutes ces réactions. Dès que nous avions atterri, sa mauvaise humeur s'est comme, envolée. Il ne m'a même plus reparler du fait que nous n'avions pas eu les places du fond. 

 -C'est bon, c'est officiel, c'est ma ville préférée, continue-t-il. Putain, et, mais ça te dit qu'on vienne habiter ici ? Ce serait bien, ça nous offrirait des opportunités excellentes. 

Venir habiter ici ? Bah bien sûr et puis quoi encore ? Aller toquer à sa porte aussi ou devenir son voisins. 

-Ah non, laisse-moi dans ma campagne tranquille, tu ne m'abonneras pas aux villes, rigolais-je. 

-Ah Rose, toi et ta campagne, s'exclama-t-il, une grande histoire d'amour ! Tu devrais te marier avec à la place de moi. 

Je rigole face à cette remarque. 

Quelques minutes plus tard, nous arrivons enfin face à l'hôtel où nous allions passer nos nuits cette semaine. Mike tenait vraiment à ce que nous y allons à pied afin qu'il puisse profiter un maximum des paysages, des rues, des immeubles et, finalement, il a sûrement eu raison d'insister pour user nos pieds, car il y a énormément de bouchons. 

Nous rentrons non sans bousculer quelques personnes et, allons voir la réceptionniste pour qu'elle puisse nous donner la clé de notre chambre. 

Nous prenons rapidement la clé et nous nous dirigeons vers notre fameuse suite.

-Oh wow, mais ta vue cette chambre ! S'exclama Mike, toujours aussi impressionné par les lieux.

Putain, elle ressemble vraiment beaucoup à la chambre dans laquelle j'avais dormi à Paris.  

-Ta vu, tu ne la trouves pas belle ? Tu veux qu'on aille en demander une autre, me demande-t-il, inquiet en voyant la mine que je fais. 

Pour ne pas éveiller ses soupçons, je souris puis, le rassure.