Mi tesoro- T2

Epilogue

- Putain Isaak, la prochaine fois, n'oublie pas le préservatif ! Ça fait un mal fou, me plaignis-je des contractions qui ne faisaient que s'accélérer.

Il rit de mon malheur et s'affole à côté de moi sur le canapé.

Il me tend le bol de pop-corn avant d'appuyer sur le bouton de la télécommande pour lancer le film.
Je me sers, d'ailleurs, volontiers.

-Sérieusement, Andréa, j'espère que ce film est bien parce que sinon je te jure que je vais déshériter notre futur gosse.

-Tais-toi et apprécie le film, lui lançais-je durement.

Alors qu'il s'apprêtait à se plaindre à nouveau, cette fois-ci, je sens une contraction beaucoup plus forte qui me fait tordre de douleur.

Isaak se trouve directement vers moi, visiblement très inquiet lorsqu'il lâche un juron.

-LUCAS ! LUCAS BORDEL, IL ME FAUT LES CLÉS DE MA VOITURE TOUT SUITE, crie-t-il tout en partant lui-même à la recherche de ses clé de voiture.

Lorsque je baisse ma tête, je comprends pourquoi il s'affole, le canapé un mouillé.

Merde...

J'aurais due m'y attendre, Ça fait environ 9 mois que je suis enceinte. J'ai hâte d'enfin le ou la mettre au monde, car, oui, Isaak et moi avions décidé que le sexe devrait rester secret jusqu'à l'accouchement. 

Nous n'avons donc toujours pas trouvé de prénoms. À vrai dire, nous n'en n'avions pas encore parlé, ou du moins, nous avions évoqué le sujet que très vaguement. 

Le temps pressant, ayant l'impression que notre futur enfant est prêt à sortir d'une seconde à l'autre, je me lève en grognant de douleur à cause des contractions tout en posant ma main sur mon ventre. 

Lucas déboule rapidement dans le salon, posant son bras sous les miens, essayant de me soutenir comme il peut. Isaak arrive au même moment avec les clés dans ses mains, complétement affolé, le stresse se lisant clairement dans les yeux. 

-Bordel, bordel, bordel, Andréa. Respire, d'accord ? Ça va aller ! Conseille-t-il beaucoup plus à lui-même qu'à moi. 

Si j'étais dans une situation différente, j'aurais explosé de rire, cependant, là, je dois bien avouer que j'en suis incapable.

Lucas et Isaak m'aident à avancer, et beaucoup plus rapidement que je ne l'aurai cru, nous arrivons devant la voiture censée m'emmenée à l'hôpital pour mettre au monde cet être humain, notre premier enfant.  

Rapidement, on m'aide à m'asseoir à l'avant puis, Isaak démarre. 

***

Quelques heures plus tard...

- Félicitation. Vous êtes les heureux parents d'un très beau garçon qui m'a l'air en parfaite santé, annonça fièrement la sage-femme. 

Elle l'enveloppe dans un plaid soyeux avant de me le tendre. Je l'accueil et le regarde fièrement. Je crois que je n'ai jamais autant souris tout en étant aussi fatiguée. Je sens la sueur perler sur mon front, mais, je m'en fiche, notre fils est là, et je ne peux qu'être la plus heureuse du monde. 

-Eh, Salut, toi, soupirais-je avant de déposer un doux baiser sur son front. 

Isaak penché sur nous regarde fièrement son fils, caresse doucement sa joue. 

Puis, il tourne la tête vers moi, son visage plein de fierté m'embaume le coeur, comme si c'était possible de le faire encore plus. 

Ses yeux verts scintillent, nous toisent, notre fils et moi.