2. Première approche

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Mel

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Mel

Voilà deux jours que j'ai passé le pacte avec les frère Bandeira. Deux jours que je vois des hommes me suivre comme mon ombre. Et je peux vous dire, que je déteste ça !

Quand je parlais de protection, je ne parlais pas de garde du corps. Je jette un œil par ma fenêtre et aperçoit de nouveau le fourgon noir dans lequel se trouve les hommes de Diego.

Je soupire en mâchouillant mon pinceau.

J'essaie en vain de me détendre en peignant mais l'inspiration ne me vient pas. Je suis assise devant un tableau blanc depuis maintenant une bonne heure.

En ayant marre d'espérer que par miracle mon imagination se développe je décide de jeter l'éponge et de me trouver une autre occupation. Mon chien aboi au moment où la sonnerie de mon appartement résonne.

- Lanslo tu bouges pas !

Je lui lance un regard autoritaire qui le contraint à m'obéir. C'est la boule au ventre que je me dirige vers la porte.

- C'est qui ?

- Owen.

Je relâche l'air retenue dans mes poumons en entendant la voix de ce dernier. Je déteste me sentir si fragile et facile à atteindre. Ce n'est pas moi, cette personne faible. Si j'avais mon arme, j'aurais moins peur, je le sais. Je l'ai dit à ma hiérarchie mais ils préfèrent me laisser sans défense en pensant que je me servirais de l'arme pour abattre Enzo Hernandez.

Je débloque le verrou et ouvre à Owen en me demandant ce qu'il fait là.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Owen enfonce ses mains dans ses poches et baisse les yeux en me demandant :

- Tu n'as rien dit à tes patrons à propos de nous, n'est-ce pas ?

- Je tiens toujours paroles. C'est qui qui t'envoies ? Tes frères ?

J'en reviens pas qu'ils se servent de leur petit frère comme d'un messager ! Ils ne peuvent pas se servir de leur jambes ?!

- Ils voulaient être sûr. On sait que t'es flic et que tu feras passer ton métier avant ta sécurité.

- Et bien non, vous ne savez rien. Et puis pour le moment je ne suis plus flic.

Il replonge ses yeux dans les miens et la surprise se lit sur son visage.

- Pourquoi ?

- Parce que. Ça ne vous regarde pas. Ni toi, ni tes frères.

Je croise mes bras sur ma poitrine pour me montrer sûr de moi. Owen hausse les épaules en regardant mon chien qui s'approche de nous.

- De toute façon, je tenais à te prévenir que Diego allait enquêter sur toi.

- Pardon ? De quel droit ?

The monster (D.BANDEIRA)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant