31. Chute familiale

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DIEGO

- Non, il faut qu'elle reste la bas le plus longtemps possible, Brandon.

Elle ne doit pas rentrer. Pas maintenant. Pas tant que je n'ai pas fait disparaître Hernandez et que les hommes de Massimo ne sont pas arrêtés. Parce que je le sais, le pire est à venir.

- Je vais lui dire quoi moi pour la retenir ?

- Occupe la.

- Euh...Diego...j'ai aucune envie que tu me tues.

Je fronce les sourcils en sortant une liasse de billet du tiroir de mon bureau quand Alex entre.

- De quoi tu parles, je demande.

Je dépose l'argent dans le creux de la main d'Alex qui ressort sans poser de questions.

- Bah, tu me demandes de l'occuper...

En comprenant où il veut en venir je deviens fou. Non ! Il ne posera pas la main sur elle, et il couchera encore moins avec elle. Pas même alors que moi je n'ai pas pu goûter aux plaisirs que puisse me procurer son corps.

- Fait ça et je te réserve le même sort qu'a Hernandez.

- C'est lui ? se fait entendre la voix mielleuse de Mél.

J'entends Brandon chuchoter mais j'ai beau faire tout l'effort que je peux, je ne comprends pas ce qu'il lui dit.

- Hé ! râle ce dernier.

- Diego ! Tu vas pas en croire tes oreilles !

Je me lève de ma chaise de bureau et sort un briquet pou aller me fumer une clope. Je sens que je vais être ravis d'entendre ce qu'elle veut me dire.

- Dit moi.

- Il y a une nouvelle chef de police. Elle a étudié mon dossier, mon cas et ce matin je reçois un appel de sa part.

Non, non, non...

Tout sauf ça.

- JE SUIS DE NOUVEAU DE LA POLICE !

Muet. Je reste sans mots.

Tout se mélange en moi. Plus rien ne va. Tout perd son sens. La confiance que j'avais en elle s'effondre de nouveau et tombe de milles étages.

Parce que ça y est.

Elle va retourner du bon côté de la loi.

Et nos mondes seront de nouveaux différents.

Elle va me trahir.

- Passe moi Brandon.

Froid. Monstrueux. C'est ce qu'elle a du ressentir dans chaque porc de sa peau pâle quand j'ai prononcé ces trois mots.

Impossible.

Je ne peux pas perdre mes frères, mes hommes. Pas à cause d'une femme. Pas parce que j'ai baissé ma garde le temps d'un instant et que cette femme serait capable de me planter un couteau dans le dos à tout moment.

Je ne peux pas être faible à cause d'une simple humaine avec de longues jambes et de long cheveux blond.

Impossible.

- Ouais, c'est moi.

- Elle est loin de toi ?

Un long silence s'en suit puis il me dit :

The monster (D.BANDEIRA)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant