25. Trauma

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Bonsoir, voici un petit chapitre pas très long !

N'hésitez à me donner votre avis. 

Pour ceux qui veulent me suivre sur tiktok: ecriresexprimerr

Diego.

- Pas de problème, je me chargerais d'elle, me rassure Hillary.

Elle passe sa main sur mon bras pour me rassurer tandis que j'observe Mélanie s'échapper avec deux de mes hommes. 

Les putes sortent de ma maison en suivant Hillary de près. Je les regarde sortir de ma résidence en enfonçant mes mains dans mes poches de jogging.

Je ferme les yeux en sentant ce mal de crâne revenir. La crise de Jack m'a retourné, j'ai pas fermé l'œil de la nuit. La culpabilité a pris possession de moi suite à mon comportement complètement détaché d'hier. Je sais qu'il souffre, et le voir souffrir devrait me suffire à souffrir moi aussi.

Mais pourtant, pourtant pour lui je n'arrive pas à me sentir mal. 

Parce qu'il m'a blessé, parce que j'ai déjà pris trop de coups pour lui et que je ne veux plus que ça se reproduise. 

J'aimerais l'aimer comme j'aime Owen. J'aimerais vouloir le protéger comme je protège Owen. Mais j'y arrive pas. Parce que la haine a pris le dessus. Je sais que mon rejet l'impact, je sais qu'il veut juste un signe de ma part qu'un jour je serais capable de tourner la page.

Mais c'est impossible. 

Parce que je prenais tout pour lui. Je souffrais pour lui, j'hurlais pour lui, je me sacrifiais pour lui.

J'ai payé le prix de ses conneries.

Même si il s'en voulait, il recommençait et à nouveau le fardeau s'abattait sur moi. 

C'était répétitif. 

Habituel.

Les coups m'ont détruit.

Les coups m'ont transformé.

Ils m'ont rendu fort.

Je suis un homme.

Plus l'enfant impuissant qui subissait sans rien dire de peur d'être par la suite détesté. 

Alors que j'étais déjà détesté, mais j'étais si innocent que j'en savais rien.

Le vent se lève est fait légèrement trembler les transats. Je claque des doigts en direction d'un de mes hommes:

- Range moi, ça.

Je rentre ensuite dans la maison en refermant la baie vitrée pour garder la chaleur agréable de la maison intact. Alex fume, affalé dans le canapé en comptant les billets récoltés de la semaine.

Il me lance un rapide regard quand je passe devant lui pour me servir un verre de Whisky.

- Tu t'es pas déjà assez bourré la gueule hier, gamin ?

Je repose lentement la bouteille en verre, la seule restée en un seul morceau après la crise de Jack. Puis je porte mon verre à mes lèvres et bois cul sec sous le regard inquisiteur de mon ami.

- Il s'est passé quoi, là-bas ?

Je fronce les sourcils, en faignant de pas comprendre de quoi il parle. Et pourtant, je vois très bien où il veut en venir.

- Pourquoi t'as lâché des infos de livraisons à un gang ennemi ?

Je me resserre un autre verre en cherchant une réponse qui pourrait le satisfaire.

The monster (D.BANDEIRA)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant