Cœur brisé

12 | Réconciliations

Toutes mes excuses pour le retard ! Je suis en plein changement de travail et je n'ai que très peu de temps pour moi en ce moment !

Voici la suite ! Bonne lecture ;-)

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Le vendredi suivant, les cinq amis étaient installés dans de gros fauteuils confortables, au coin d'un feu ronflant, dans la salle sur demande. Hermione expliquait son improbable entrevue avec Malfoy ; elle n'avait malheureusement pas eu le temps de le faire avant à cause de la montagne de devoirs, et vu les tâches qu'elle devait accomplir en tant que Préfète-en-Chef.

- Eh ben ça alors ! s'exclama Neville avec un air abasourdi, je n'en reviens pas qu'il t'ai dit tout ça !

- Figure-toi que j'étais aussi choquée que toi, lui répondit Hermione.

- Et donc, demanda Luna, tu as accepté le livre ?

- Je n'ai pas trop eu le choix. Et puis, à bien y réfléchir, ce n'est, de fait, pas cher payé après tout ce que lui et sa famille m'ont fait subir.

- Tu as raison, approuva Neville.

- Et donc... demanda Ginny, accepter son cadeau signifie vraiment que tu lui pardonnes tout ?

- Je pardonne oui, mais je n'oublie pas Gin'... ça, j'en suis incapable.

- Tu ne dois surtout pas oublier Hermione, lui dit Luna avec un air sérieux qu'elle employait très rarement, il est important de se souvenir de tout ce qui vous amène à cette amitié nouvelle. Aucune relation ne peut être basée sur du ressentiment ou du mensonge.

- De nous cinq, Luna, tu es bien la plus sage ! s'exclama Callie en faisant rire ses amis.

Il se faisait tard, Ginny raccompagna Callie jusqu'aux cachots et lui donna un dernier baiser avant de remonter dans la tour Gryffondor.

Callie était une fille gentille, attentionnée et très intelligente. Être ensemble n'avait pas été simple les premières semaines où elles avaient dévoilé leur couple ; car non seulement elles sont toutes deux du même sexe, mais elles sont également toutes deux des sang-purs. Ce n'est pas tant le fait qu'elles s'aiment qui choquaient le plus leurs camarades, c'était surtout dû au fait qu'en s'aimant, elles risquaient de ne pas pouvoir se marier et donc de ne pas pouvoir assurer une descendance comme le veut la coutume sang-pur.

Mais Callie et Ginny avaient toutes deux un caractère bien trempé, et savaient parfaitement se défendre. Alors à force de sort de contre-attaque et de répliques cinglantes, les autres élèves, voyant que quoi qu'on leur dise, rien ne semblait les atteindre, finirent par se lasser petit à petit.

Savoir également que les Héros de guerre bien connus ; Harry Potter, Hermione Granger, Ronald Weasley, Neville Londubat et Luna Lovegood défendaient cette relation en n'hésitant pas à rembarrer les harceleurs, mis un point final au débat et la petite communauté sorcière de Poudlard pu enfin passer à autre chose.

Mais malgré le fait que le temps semblait se calmer dans l'enceinte du château, Ginny était encore très attristée par la réaction de sa mère. L'ignorance de Molly Weasley lui faisait atrocement mal.

Assise dans son lit, une larme coulait le long de sa joue quand elle entendit un bruit léger sur le carreau de la fenêtre. Elle regarda et aperçu un hibou qu'elle connaissait bien ; Coquecigrue.

- Salut toi ! Tu viens m'apporter une lettre de Ron ? lui dit-elle en lui caressant la tête.

L'oiseau hulula et lui mordit la joue en signe d'affection. Ginny attrapa la lettre accrochée à sa patte et fut surprise de lire l'écriture de son père. Elle donna un morceau de biscuit au hibou et se réinstalla sur son lit pour lire la missive :