Chapitre 6

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Nouveau chapitre !! Rien à craindre, chapitre tranquille avec un peu d'action à la fin mais vraiment pas grand chose de foufou, comme d'hab si vous avez des question posez-les en com et j'y répondrais, bonne lecture !! PS: on se retrouve à la fin pour une petite surprise ;)

Se baladant dans un parc verdoyant, café à moitié bu à la main, les deux jeunes hommes marchaient tranquillement sur le sentier de terre, profitant de la légère brise rafraîchissante. Étant en pleine semaine, le parc n'accueillait que peu de visiteurs, Renjiro qui aurait dû aller travailler avait demandé un jour de congé urgent afin de pouvoir passer sa journée avec Sho, qui lui, essayait pour une fois de faire confiance à un Alpha et ce, grâce à cette douce sensation logée dans son ventre qui lui faisait mal s'il avait le malheur de s'éloigner de l'albinos, ses intuitions ne l'ayant jamais trompé auparavant il avait décidé de suivre son instinct.

Ils avaient fait une longue marche, à parler de tout et de rien jusqu'à arriver devant un stand de churros, l'odeur flottant dans les airs fit gargouiller l'estomac du plus grand, s'ensuivit d'un silence où la gêne de Renjiro pouvait se ressentir, suite à quoi le noiraud éclata de rire. Un rire si pur et joyeux en ébloui l'Alpha qui, comme mit sur pause, le fixait d'un regard envoûté, des rougeurs naissantes sous ses yeux, cette chaleur logée dans son ventre glissa jusqu'à son cœur qui envoya soudainement une décharge électrique à son cerveau et là, ce fut pour lui l'évidence. Toutes ces questions sans réponses, toutes ces sensations inconnues, avaient désormais un sens, il voulait le voir rire tous les jours, il voulait le voir heureux, il voulait le voir tout court en réalité, il voulait le chérir et plus que jamais, cela lui était désormais évident, lui Renjiro Fuyuka était amoureux pour la toute première fois en dix-huit ans d'existence.

«Est-ce que ça va ?

Sortant de sa torpeur, il cligna plusieurs fois des yeux avant de se pencher vers son interlocuteur qui semblait inquiet de le voir aussi immobile qu'une statue.

- Heu désolé, tu disais quoi ?

- Je t'es demandé si tu avais faim, ton ventre cri famine depuis un moment maintenant.

- Ha oui ! J'vais demander si la dame peut nous faire des churros, t'en veux combien ?

- Comme tu veux, j'ai pas aussi faim que toi de toute façon.

- D'accord, tu veux m'attendre ici ou tu veux venir avec moi ?

- J'vais rester là, t'inquiète pas.»

L'attendant en dessous d'un arbre qui lui offrait son ombre, Sho le vit, trottinant jusqu'au stand arborant une attitude bien plus maladroite qu'il y a quelques minutes, il eut un discret petit rictus lorsqu'il l'aperçut manquer de peu de faire tomber le petit sac en papier contenant les churros tant désirés. Continuant leur journée à deux, l'Omega ne pouvait s'empêcher de penser dans un coin de sa tête qu'il avait l'impression de vivre, pas vivre pour travailler et survivre pour une stupide dette, mais bien vivre, exister pour profiter du temps qu'il lui était donné, de ces moments, de ses connaissances, l'impression que tout lui était nouveau, qu'il venait de découvrir le monde. Cet homme avec qui il était en ce moment même, ne s'en doutait sûrement pas mais il l'avait sauvé, sorti d'un nuage noir duquel il n'arrivait pas à sortir, sa présence semblable à une éclaircie après la pluie, c'était magnifique, à un tel point qu'il se croyait dans un rêve, un rêve duquel il espérait ne pas se réveiller.

La journée se terminant doucement, l'air se rafraîchissant brusquement et la pluie tombant soudainement à flot, le noiraud et l'albinos se dépêchèrent d'aller s'abriter sous un ancien arrêt de bus, essoufflés et bien trempés le temps de leur course, Sho commençait déjà à trembloter et malgré le fait qu'il avait vécu dehors pendant plusieurs mois, bravant le froid des nuits beaucoup moins chaudes que dans son pays natal, il restait très sensible aux basses températures.

Me Too [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant