Chapitre 24

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Nouveau chapitre !! Pas de TW nécessaire, juste une petite chose que je voulais notifier avant que vous commenciez ce chapitre, tout ce qui concerne le milieu médical que vous voyez ici est le résultats de nombreuses recherches, j'ai fait de mon mieux pour ne pas que cela fasse trop irréaliste et me suis donc repérée sur ce lien pour tout ce qui concerne l'opération d'une stérilisation humaine: http://www.chirurgie-gynecologie.fr/page-chirurgie-gyn/conisation.html#:~:text=L'intervention%20est%20r%C3%A9alis%C3%A9e%20sous,la%20patiente%2C%20en%20position%20assise. J'espère que vous apprécierez ce chapitre, n'hésitez pas à votez en cliquant sur la petite étoile, à commenter si vous voulez parler ou si vous avez des questions et je vous souhaite une bonne lecture !

La loi est la loi, elle pouvait difficilement être contournée mais la famille Fuyuka savait ruser pour pouvoir la contourner, frôlant parfois l'illégalité même. Ne se laissant plus si facilement abattre, Sho et Renjiro, avaient réussi avec l'aide insistante de la grande Fuyuka Rin à réduire le délais initial de quatre mois à quatre semaines. Ainsi ils prirent une nouvelle fois rendez-vous avec la professionnelle et remplirent tous les dossiers requis avant l'opération, tel que celui de la pré-admission pour l'hospitalisation, les consultations d'anesthésies et les bilans sanguins, sur lesquels le couple et leur famille s'étaient bien renseignés.

Sur le calendrier, un mot écrit en majuscules rouge était inscrit sur le papier, tandis que des croix journalières raccourcissaient le temps restant de ce «bientôt», qui, finalement s'était terminé en un «aujourd'hui». Quelqu'un pouvant venir le déposer et le chercher, Sho n'avait besoin de rester à l'hôpital quarante-huit heures avant et après l'opération, au plus grand soulagement du couple puisque les deux ne voulaient être séparés trop longtemps après une telle épreuve.

C'est ainsi que très tôt le matin, alors qu'il faisait encore nuit, Renjiro emmenait son homme vers l'hôpital, ce dernier somnolant encore contre la vitre de la voiture lorsqu'ils furent arrivés, l'albinos sortait le grand sac dont Sho aurait besoin, y comportant toutes les affaires nécessaires et conseillées pour l'hospitalisation, qui devait durée à peu près une demi-journée, ce à quoi l'Alpha avait préparé et calculé de A à Z: départ à deux heures du matin, arrivés à deux heures et demie, préparer Sho= une demi-heure, opération= une demi-heure, salle de réveil= une heure, repos dans la chambre= une heure, sortie= une demi-heure, retour à la maison=une demi-heure soit à sept heures du matin...Aucun doute, il voulait pouvoir offrir à sa paire, le repos mérité après tout ce qu'il aurait traversé.

Le noiraud, à peine réveillé du trajet, commençait déjà à stresser mais était tout de même excité, c'était le grand jour après tout. Pour le rassurer et se rassurer lui-même, Renjiro lui avait tenu la main jusqu'à arriver à l'accueil où les dossiers devaient être donnés afin que Sho puisse être installé, à cette heure, très peu de personnes étaient en dehors des chambres ou même des salles d'opération ce qui allégea l'atmosphère du lieu, souvent chargé d'ondes négatives.

Guidés par un infirmier jusqu'à une chambre, il leur expliqua qu'un anesthésiste et un brancardier viendraient lorsqu'ils seront prêts et installés, il leur donna encore quelques conseils, une fine tenue pour Sho et s'éclipsa, laissant un moment aux deux hommes. Renjiro s'occupait de mettre en place les affaires, trousse de toilette, comportant une brosse à dents, un dentifrice, un rasoir, un gant de toilette, un savon, du shampoing et des protections hygiéniques, pour ce qui est des autres choses que le grand homme avait emportées, il ne s'agissait que de deux serviettes, d'un léger pyjama et d'une paire de chaussons.

Sho, ayant finis de se changer, donna, en échange des ses chaussons, les vêtements qu'il portait jusque-là, à son conjoint qui le déposa sur le bort du lit pendant qu'il lui donnait des petits baisers en guise d'encouragement. Quand l'anesthésiste arriva, Renjiro s'écarta, laissant faire l'homme, visiblement âgé de la cinquantaine, faire ce pour quoi il était là; afin de briser la glace et de mettre le patient en confiance il débuta la conversation, demandant au noiraud comment il allait, s'il se sentait prêt ou nerveux, tout cela pendant qu'il administra à l'Omega de quoi le relaxer, avant de tout doucement commencer les choses sérieuses.

Me Too [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant