« 𝘓𝘦𝘴 𝘩𝘦́𝘳𝘰𝘴 𝘧𝘰𝘯𝘵-𝘪𝘭𝘴 𝘳𝘦́𝘦𝘭𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘰𝘶 𝘱𝘳𝘦́𝘵𝘦𝘯𝘥𝘦𝘯𝘵-𝘪𝘭𝘴 𝘴𝘦𝘶𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 ? »
Naomi, jeune lycéenne de 17 ans, se retrouve à remettre en question l'idéologie qu'on lui a imposée dès...
Derrière les mauvaises décisions se trouve une bonne raison. L'ange lui même a ses secrets. Aime moi, je te fuis.
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épisode 41: Agréablement dévastateur.
bonne lecture.
2636 mots
Naomi Hatashi
1...2..3.
Une mèche puis deux, mes cheveux tombèrent sous les coups de ciseaux. Je n'étais pas une professionnelle en coiffure, loin de là, mais « couper quelques centimètres ne devait pas être très compliqué » m'étais-je dis avant de commencer. Mes émotions changeaient en mesure où ma coupe se raccourcissait, j'allais définitivement mourir d'angoisse devant mon miroir, mais je voulais tout changer, absolument tout. Couper tout ce qui me collait à mon passé. Désormais, mes mèches brunes m'arrivaient en dessous des épaules, d'un côté, j'étais satisfaite, de l'autre je souhaitais me tuer pour l'avoir fait.
J'avais réussi.
Je l'avais fait.
-Il n'est plus là. Me rassurai-je en fixant mon reflet.
Je n'étais pas seule, j'avais quelqu'un avec qui parler même si je ne pouvais le supporter.
Putain, je l'avais fait.
« Ne t'avise pas de couper tes cheveux Ame, je te jure que si tu oses le faire... »
C'était fait.
Mon regard descendit le long de la tenue que j'avais choisi aujourd'hui, je portai un ensemble vert froncé, mon haut était noir, mais le blazer par-dessus s'accordait parfaitement avec mon pantalon. J'aimais beaucoup ce style. Avec ça, j'avais enfilé mes fameux talons que je haïssais.
Je ressemblais de plus en plus à mon père. Il avait raison.
Papa s'habillait toujours en costume pour démontrer la personne importante qu'il était. De sa posture, il prouvait son arrogance et montrait au monde entier la puissance qu'il possédait. À présent, je faisais la même chose que lui, mais sans aucune arrière-pensée. Au fond, le chaos régnait dans mon corps seulement, à la place de me morfondre dans mon lit et tomber dans la détresse, j'avais choisi de me relever seule et d'avancer la tête levée. Je savais que lorsque je tomberai, plus personne ne réussirait à me redresser. Mais, « Je me battrais jusqu'à ne plus avoir la force de le faire. »Répétais-je enfant. Alors, je me devais de tenir cette promesse.
