60. Tomber dans le vide

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épisode 60 : Tomber dans le vide

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épisode 60 : Tomber dans le vide. 

bonne lecture.

Feeling like I'm loosing my mind..







2483 mots

Naomi hatashi

Avez-vous déjà eu la sensation de vous noyer, alors que l'eau ne vous touchait pas ?

L'impression de tomber dans un trou, sans même bouger de sa place ?

Vous êtes-vous senti si humilié par la vie, que plus rien ne pourrait vous effrayer ?

Mon sang coulait de plus en plus sur le sol, j'admirais la marre du liquide qui se créait juste en dessous de mon corps attaché. La couleur de cette substance était si intéressante que je ne pouvais détacher mon regard de cette dernière.
Mes jambes tremblaient sous mon poids, mes bras eux ? Me faisant tellement mal que la douleur elle-même se questionnait sur son arrivée ici.

On avait ligoté mes mains et mes jambes, puis les coups s'enchaînaient de chaque coté.

Mon corps subissait le même calvaire jours et nuits, les héros étaient à la recherche de réponses. La manière douce ne marchait plus avec moi, ils avaient donc décidé d'augmenter la puissance de leurs actes.

Un fouet ouvrait ma hanche, la chair se séparait sous leurs yeux, puis le vent venait refroidir la chaleur qui s'émanait de mon être.

Des vulgaires sous-vêtements recouvraient mon corps, toute ma peau était à découvert. C'était comme s'ils voulaient admirer le résultat de leur travail acharné.

Au début, je résistais. Tellement qu'on devait m'endormir pour procéder à leur défoulement. Et avec le temps, j'ai appris que ça ne servait plus à rien. Dans tous les cas, j'allais goûter à leurs nerfs, je me devais de l'accepter.

Du moins, jusqu'à que je décide à ouvrir la bouche.

-AVEC QUI TRAVAILLE-T-IL ?!

Je m'habituais doucement à la douleur. Si au début, mes gémissements de douleur les faisaient sourire, aujourd'hui, je n'avais plus la voix pour crier. Des mains m'attrapaient par la gorge et m'empêchaient de dire quoique ce soit. Mon regard fixait la porte en fer devant moi, et je pensais. À ma vie, à ce qu'elle aurait pu être et à ce qu'elle devenait.

Mon regard s'était vidé d'absolument tout, je ne voyais plus rien, hormis un monde sombre où la justice, censée nous protéger, s'avérait plus dangereuse que ses recherchés. Mon corps ne m'appartenait plus, fonctionnait à peine et hurlait à mon cerveau pour que ce dernier tienne.

Angel in hellOù les histoires vivent. Découvrez maintenant