« 𝘓𝘦𝘴 𝘩𝘦́𝘳𝘰𝘴 𝘧𝘰𝘯𝘵-𝘪𝘭𝘴 𝘳𝘦́𝘦𝘭𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘰𝘶 𝘱𝘳𝘦́𝘵𝘦𝘯𝘥𝘦𝘯𝘵-𝘪𝘭𝘴 𝘴𝘦𝘶𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 ? »
Naomi, jeune lycéenne de 17 ans, se retrouve à remettre en question l'idéologie qu'on lui a imposée dès...
Derrière les mauvaises décisions se trouve une bonne raison. L'ange lui même a ses secrets. Aime moi, je te fuis.
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épisode 52: Une guerre déclarée.
bonne lecture.
Spoiler alerte : la fatigue a pris le dessus pour ce chapitre.
2277 mots
Je ne me souviens pas réellement quand est-ce que ma fatigue et ma colère se sont défiés pour détruire mon être en premier. Tout ce que je savais était simple, je n'étais plus maitre de moi-même. J'étais seulement Naomi, la petite brisée et retournée qu'avaient crée mes parents. Finalement, cela me conviait. Cette stupide carapace m'avait vraiment menée jusqu'à ma perte. Cette traitre.
Après tout, je n'étais pas la seule à ne suivre que ma propre idéologie. La preuve.. si j'avais plus ouvert les yeux, j'aurais compris l'immense piège dans lequel on me poussait.
Peut-être étais-je aveugle ? Va savoir, j'avais déjà commencé à me questionner sur la suite, sans même savoir s'il allait y en avoir une.
C'était comme imaginer la fin de son histoire avant même qu'elle débute.
-Les menottes sont trop serrées. Osai-je lâcher malgré ma position actuelle.
Ils avaient crée Naomi.. mais Ame piquait trop ma curiosité pour me laisser la mettre de côté.
Et si.. tout le monde arrêtait de faire semblant ?
-Tu arrêtes de te plaindre et t'avances.
-Tu desserres ces putain de menottes ou c'est ta gorge qu'elles entoureront.
S'il y avait bien un conseil que les policiers se passaient entre eux, c'était bel et bien de ne jamais énerver un tueur en série. Surtout ceux qui n'avaient plus rien à perdre. Pourtant.. le voilà à me poser sa vie sur un plateau en or, comme s'il en était obligé. L'humain était étrange.. Trop étrange.
-Je te trouve bien insolente pour une gamine qui finira sa vie en prison.
-Te voilà bien suicidaire pour un homme marié qui attend un enfant.
Si son visage avait pris une allure assurée avant notre échange, je me mis à préférer sa tête décomposée devant mon insolence.
