« 𝘓𝘦𝘴 𝘩𝘦́𝘳𝘰𝘴 𝘧𝘰𝘯𝘵-𝘪𝘭𝘴 𝘳𝘦́𝘦𝘭𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘰𝘶 𝘱𝘳𝘦́𝘵𝘦𝘯𝘥𝘦𝘯𝘵-𝘪𝘭𝘴 𝘴𝘦𝘶𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 ? »
Naomi, jeune lycéenne de 17 ans, se retrouve à remettre en question l'idéologie qu'on lui a imposée dès...
Je perdis ma raison. Par amour. J'étais No'omi à l'âme aimée et repoussée.
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épisode 59: État d'arrestation.
bonne lecture.
Doing it all for love..
2483 mots
Retour en Arrière, Naomi 7 ans.
Il pleuvait dehors, la journée était très moche aujourd'hui. J'étais restée dans ma chambre à regarder près de la fenêtre les voitures passer. Certains enfants s'amusaient sous les lourdes gouttes du temps, parfois, un sourire venait occuper mes lèvres en voyant leur bonne humeur. Puis ce dernier disparaissait quand mes pensées nous comparaient. Je voulais avoir ça moi aussi, la tranquillité d'esprit, je la réclamais.
-Ame ! Descend manger ! Cria mon père depuis la cuisine.
Mon regard croisa celui d'un des enfants qui jouaient, ce dernier me sourit de toutes ses dents tout en m'invitant à le rejoindre avec sa main. Je refusais doucement sans perdre mon sourire, puis le vis se diriger vers une flaque d'eau pour y sauter dessus.
J'avais tellement envie d'y aller moi aussi..
-Ame ! Tu es sourde ou quoi ? Répéta mon père en ouvrant la porte de ma chambre.
-On pourra aller jouer dehors ?
-Il pleut. M'arrêta-t-il directement,
-Je me disais.. que.. qu'on pouvait peut-être y aller quand même..
-J'ai la flemme, t'iras voir ta mère. Descend manger, la bouffe ne marchera pas jusqu'à toi.
Puis ce dernier s'en alla sans ajouter quoique ce soit, j'inspirai profondément pour retenir ma tristesse. Il fallait cacher ses émotions et ne jamais les montrer, papa me le disait tout le temps. Prétendre que tout allait bien même quand son monde s'effondrait, montrer à la terre entière un sourire glorieux quand tout vous échappait.
Ne jamais perdre le contrôle de la situation. Murmurai-je en regardant le reflet du miroir posé devant mon lit.
Mes yeux me piquaient, c'était sûrement à cause de la douche que je venais de prendre. Le shampooing.. faisait mal aux yeux. Mais il les rendait plus propres d'après papa.
Pour le dîner, il y avait des lasagnes. C'était un plat italien et de loin mon préféré, mais ça, personne ne le savait. Ma mère était née en Amérique, mais ses origines italiennes faisaient constamment surface dans les plats qu'elle cuisinait. Mon père, lui, partageait la même nationalité que moi.
