« 𝘓𝘦𝘴 𝘩𝘦́𝘳𝘰𝘴 𝘧𝘰𝘯𝘵-𝘪𝘭𝘴 𝘳𝘦́𝘦𝘭𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘰𝘶 𝘱𝘳𝘦́𝘵𝘦𝘯𝘥𝘦𝘯𝘵-𝘪𝘭𝘴 𝘴𝘦𝘶𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 ? »
Naomi, jeune lycéenne de 17 ans, se retrouve à remettre en question l'idéologie qu'on lui a imposée dès...
Derrière les mauvaises décisions se trouve une bonne raison. L'ange lui même a ses secrets. Aime moi, je te fuis.
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épisode 45: Confiance réparatrice.
bonne lecture.
2251 mots
Naomi Hatashi
-C'était le jour de mon anniversaire, mon père avait décidé de m'emmener chez lui, dans la maison où il m'entraînait. Sauf que quand nous sommes arrivés, un homme était assis sur une chaise dans le noir. Il ne cessait de répéter mon nom comme un malade, il tenait un couteau dans une de ses mains et à côté de lui, une femme était poignardée trois fois. Une fois dans le cou, une dans le cœur et une dans le foie. Il l'avait tué après l'avoir frappé, de nombreux hématomes recouvraient son corps. En arrivant, il a dit que c'était ma faute. D'après lui, j'aurais dû venir plus vite : "5 minutes d'avance et j'aurais épargné cette femme." Je ne connaissais même pas cet homme. Je savais que ce n'était pas ma faute mais, je ne pouvais m'empêcher de penser à ce qui se serait passé si j'étais venue plus tôt. Peut-être que si je ne m'étais pas opposée à l'annonce de mon père, elle serait encore en vie à l'heure qu'il est ? Bref, depuis, je n'ai plus jamais résisté. Puis hier, il est revenu pour finir le travail de mon père. Alors, je l'ai poignardé, trois fois, une fois dans le cou, une dans le cœur et une dans le foie. Et je ne regrette absolument rien.
Je parlais avec une indifférence qui me perturbait moi-même, mon but était de prouver ce souvenir poignardé. Nous avions l'impression que je racontais seulement une histoire banale, mais en réalité, j'ouvrais petit à petit ma carapace sans m'en rendre compte.
Et cela m'effrayait.
-Quel genre de monstre était ton père ?
-Un monstre avec une conscience.. et ils étaient les pires.
Mon père était celui qui m'avait tué, mais aussi celui qui me sauvait par la même occasion. Tout, littéralement tout me venait de lui. Ses manières de procéder n'étaient certes pas les meilleures pour une enfant, mais c'était quand même grâce à lui que j'étais encore en vie. Il avait fait de moi une arme et je me servais de celle-ci pour me battre chaque jour. D'un autre sens, mon père m'avait rendu forte et je crois même que c'était son objectif depuis le début. Son côté violent et malade prenaient la plupart du temps le contrôle, mais n'avaient fait que m'endurcir.
Puis, j'avais réussi, j'étais encore là.. Alors autant voir le bon côté des choses ?
