Chapitre 73 : Coupons tout

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PDV Hikaru

Je me déshabille et prends ma douche, j'enlève chaque tache de sang puis, je sors, me sèche et m'habille avec des vêtements propres. Je brûle mes anciens vêtements et je sors, je me dirige vers chez mon père, je dois lui parler, ça fait longtemps que je lui ai pas parlé, enfin, pour lui.

J'arrive devant la porte, je la regarde un moment avant de toquer, la porte s'ouvre, chez mon père. Il me laisse entrer puis ferme la porte, il est seul à la maison. Il me demande de m'asseoir ce que je fais, il s'assoit en face de moi.

"Ça fait longtemps, Hikaru.
- Oui...
- Que veux-tu ?
- Comment vont Hinata et Naoto ?
- Ils vont très bien.
- Tu avais raison.
- Je le sais.
- Papa...
- Tu étais une jeune fille intelligente, douée, tu avais un bel avenir devant toi, tu as tout gâché.
- Papa... Oui... C'est vrai... Mais je voulais juste jouer, juste m'amuser, c'est toi qui m'en as empêché pendant des années, je désirais avoir des amis comme tout le monde, je voulais être comme tout le monde, j'en avais marre d'être la fille parfaite que tout le monde adore.
- Et regrette tu ce que tu es devenu ?
- Non, je ne regrette en rien d'être devenu une gangster, je me suis fait plein d'amis, je regrette juste de ne pas avoir pu les protéger.
- Tu es idiote.
- J'ai aimé quelqu'un, je l'aime toujours, mais je le hais. Je vais faire ce que j'ai à faire et on ne se reverra pas après.
- Vraiment ?
- Tu es mon père, je t'aime, mais tu m'as privé de liberté, et pour ça, je te hais.
- Ne t'approche plus jamais d'Hinata.
- Ne t'en fais pas pour ça, je n'en ai pas l'intention, je sais très bien que je suis devenu dangereuse.
- Comment ça ?
- J'ai tué un homme de sang-froid et j'ai failli en tuer un deuxième.
- Tu plaisantes ?
- J'ai l'air de plaisanter ?
- ...
- Je ne sais pas ce que je vais faire, mais je sais que je veux me venger. Je vais probablement me détruire en faisant ça, mais au moins, je sais que, eux, pourront reposer en paix.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
- Je vais tuer l'homme que j'aime pour venger mes potes, tout simplement, te revoir m'a fait comprendre que l'amour n'est rien par rapport à l'amitié.
- Je vais appeler la police !
- Appelle-les si tu veux porter le déshonneur sur notre famille.
- Tu étais... si gentille à l'époque...
- Oui, j'avais 9 ans à cette époque, c'était avant que je tue la famille de ma meilleure amie. Allez, adieu, connard."

Je pars de la maison, je n'y reviendrais probablement jamais. Je rentre chez Benkei puis enfile ma tenue du gang, je prends le flingue et je le mets dans ma poche. Je rassemble toutes mes affaires et je les brûle, je déchire la tenue des Black Dragons 1ère génération que j'avais et je la pose sur le lit de Benkei. Je sors de la maison en fermant à clé et je mets les clés dans la boîte aux lettres, je quitte cette vie.

ParallèleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant