Chapitre 29 : Avançons

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PDV Ryuga

Je suis sur le port avec Yukai, on a tout deux décidé de rejoindre le Tenjiku, Izana reste un ami après tout. Quitter les Black Dragons était indispensable, on ne pouvait pas avancer si on restait là-bas, on ne cesserait de penser à eux. Izana arrive enfin, on reste silencieux un petit moment.

" Je ne pensais pas que certains voudraient me rejoindre.
- Tu restes un ami, Izana.
- Je vois...
- De toute façon, c'est terminé les Black Dragons.
- Tu exagères, non ?
- Non. Taiju est dans un état critique et Hikaru est dans le coma, plus personne ne dirige la 10ème.
- Désolé...
- Tu veux te faire pardonner ?
- Oui.
- Alors bat Mikey.
- Hein ?
- C'est bien pour ça que tu as créé le Tenjiku ?
- Oui.
- Alors gagne ! Détruit le Tokyo Manjikai !
- J'y compte bien !
- Parfait, compte sur nous alors, on t'aidera à les vaincre ! Pour Onwa ! Pour Randa ! Pour Taiju ! Et pour Hikaru !
- Ouais !"

Un mois plus tard.

PDV Taiju

Je viens de me réveiller, j'ai mal, j'arrive à peine à bouger, je me souviens à peu près de ce qui s'est passé, mais pas de comment je me suis retrouvé à l'hôpital. Des médecins viennent me voir et m'expliquent mon état, j'ai eu de la chance, si Koko ne m'avait pas trouvé, je serais mort.

Ils sortent de la chambre, je pars aussitôt m'habiller. Koko m'a laissé un mot, il a dit à Yuzuha et Hakkai que j'étais parti dormir chez un ami, je ne veux pas qu'ils apprennent que je me suis fait tirer dessus, je dois rester fort devant eux.

Je pars de l'hôpital contre l'avis des médecins et malgré que la douleur soit toujours présente, Koko vient me chercher et me ramène chez moi. Je le regarde partir puis entre, on est samedi, Hakkai et Yuzuha sont à la maison, je vais devoir faire en sorte de ne pas montrer ma douleur. Je vais directement dans ma chambre et m'allonge sur le lit, je souffre tout de même beaucoup.

J'envoie un message à Inui et Koko, j'ai pris ma décision, je ne vais pas laisser ce que Hikaru a construit se détruire si facilement, je vais reprendre la 10ème génération. J'entends quelqu'un toquer à ma porte, je lui dis d'entrer, c'est Hakkai.

" Tu veux quoi ?
- Tu as des nouvelles de papa ?
- Non. Les médecins m'ont dit qu'il n'avait pas essayé de les joindres bien qu'ils n'avaient cessé de l'appeler.
- D'accord.
- Ça c'est bien passé les cours ?
- Oui mais...
- Mais quoi ?
- Les profs m'ont demandé où tu étais.
- Tu leur as répondu quoi ?
- Que je ne savais pas.
- Très bien.
- Tu étais où ?
- Ça ne te regarde pas !
- Ouais..."

Je le regarde partir de la chambre et je soupir de douleur, je pars dans la salle de bain prendre des antidouleurs, ça finira bien par passer.

ParallèleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant