Son retour

Chapitre 11: Les affaires

Tyler

Mon alarme de téléphone me réveilla et je le remercia, car il me sortait de mes cauchemars. Il me sortait de mon calvaire nocturne pour que mon calvaire de journée commence.

Quand je laissais mes yeux se fermer, les ténèbres de mon âme venaient me hanter avec ma famille, en particulier mon père et mon frère.

Je détestais dormir à cause de ces cauchemars. Je ne dormais jamais, plus exactement.

Je frottais mes yeux et fermais enfin ce cadran bruyant avant de me lever. La nuit tapait encore, il devait être exactement cinq heures du matin, mais le travail m'attendait, grâce à ma famille.

J'avais des documents importants à recevoir, je devais négocier un prix pour une entreprise même pas à vendre, m'assurer que tout allait bien, rendre visite à la Adams holding Company et je devais retrouver ma taupe, pour m'assurer que je n'étais que parano.

Merci, ma chère famille de m'avoir fait devenir l'homme que j'étais. Un gros poisson dans l'industrie que tout le monde craignait et que tout le monde détestait.

Merci, vraiment je vous remercie.

Les lumières toujours fermées, je m'enfermais dans la salle de bain, pour essuyer mon visage et peaufiner mon charisme.

Toujours être au top, merci ma chère famille.

Je brossais vite mes cheveux bruns pâles qui entouraient mon front de ses vagues et j'enfilais mon regard froid sur mes yeux d'automne que tout le monde craignait.

Toujours être le meilleur, merci ma chère famille.

Je retournais dans ma chambre et enfilais une tenue sombre. Un pantalon classe noir et une chemise noir déboutonner. J'ouvrais ma table de nuit et je sortais l'arme qui y était. Je la plaçais à l'arrière de mon pantalon pour l'instant, car ma chemise était rentrée et que tout le monde pouvait voir l'arme.

Elle finirait sûrement dans ma voiture, juste pour pouvoir me défendre.

Je retournais dans la salle de bain, pour mettre mon parfum que tout le monde reconnaissais.

Toujours faire peur aux autres, merci ma chère famille.

J'ouvrais ma porte de chambre dans les alentours de cinq heures trente. Personne d'autre que moi et Carla ne devait être présent. Carla, elle devait toujours dormir?

Juste un cou d'œil, demandais-je à moi-même.

Non! Je me rappelais à l'ordre.

Mes pieds me menaient à sa chambre sans que je ne les contrôle. La porte était ouverte, alors j'avançais pour m'accoter dans l'encadrement.

Je regardais son matelas recouvert de couverte retourner dans tous les sens, mais elle n'était pas couchée. Je n'entendais pas l'eau couler dans la salle de bain, alors elle était où?

Résignée, je me tournais pour descendre au deuxième étage et me prendre un café. Mes chaussures propres ne faisaient pas de bruit sur le plancher et je ne voyais personne dans mon visuel.

J'avançais dans cette cuisine qui était à moi, comme presque tout Los Angels.

Merci pour ce cadeau, ma chère famille.

Je prenais une tasse et démarrait la cafetière, qui n'avait plus d'eau dedans. Putain! J'ouvrais le compartiment où il y avait de l'eau et je le remplissais avant d'enfin pouvoir commencer mon café.

J'ouvrais le frigidaire pour me sortir du lait, car personne ne boit son café avec rien dedans, soit un peu de sucre, soit du lait, moi c'était aucun sucre et un petit peu de lait.