CarlaMes yeux s'ouvrirent lentement, essayant de s'habituer à la lumière qui entraient par la grande fenêtre du salon que nous n'avions pas pas fermée hier soir.
Une de mes jambes pendait à l'extérieur du petit canapé. Valentin était déjà réveillé, mais il était toujours coucher avec moi sur le divan très peu confortable.
Il s'étira et poussa au passage mon visage d'une de ses mains. Je pris les miennes pour le bloquer, me dandinant dans l'espoir de me faire l'espace et éviter sa grande main. La seule réponse que je récoltais fut notre chute mutuel sur le plancher froid de mon salon.
- Aie.
Son poids peu lourd pesait des tonnes au-dessus du mien encore moins lourd que le sien. Comme des cons nous étions au sol, allongé de tout notre long, et pourtant nous souriions, content de nous voir une fois de plus.
- Tu m'as fait tomber!
- Arrête c'est toi qui ma pousser, me répondait-il, désormais, lui aussi, bien réveillé.
- Ne me ment pas, je suis sûre que tu la fais exprès, affirmai-je.
- Je l'avoue. Tu étais beaucoup trop paisible pour que je ne te pousse pas, dit- il avant de s'esclaffer, oubliant qu'il m'écrasait toujours de son corps.
Je le poussais, feintant d'être énervé, mais mon rire me trahis quand on l'entendit résonner à travers la pièce. Valentin était tellement immature pour son âge que je ne pouvais jamais m'empêcher de gentiment rire de lui, j'aimais cela chez lui. Il me faisait revivre les années que j'avais manqué.
Ses yeux bruns noisettes, se plissèrent de rire devant ma petite boule fatiguée d' hier. Je me mis à rire moi aussi, car il portait toujours sa chemise et de son pantalon propre. Les mains derrière la tête, il me jugeais, tout comme moi je le jugeais. Après tout, nous étions au sol, riant au éclat et toujours habillé de nos vêtements de la veille.
- Comment as-tu osé me pousser? Finis-je par dire, tapant doucement son épaule pour le réprimander.
Il feignit d'avoir mal, puis il se releva d'un bond et me tendit sa main pour m'aider à me relever. L'air faussement hautain, je balayais sa main et me relevais toute seule.
- Je n'ai pas besoin de vous, gentilhomme, dis-je, me retenant de rire une nouvelle fois.
- Mademoiselle, je vous crois absolument. Il répondit stupidement à mon sens de l'humour douteux.
- Vous faites mieux.
Nous ne pouvions retenir plus longtemps nos rires, alors ensemble nous nous écroulions au milieu du salon mort de rire sur une blague aussi nulle.
- Je travaille ce soir, toi? Il me demandait en se calmant.
- Non, après hier soir, je crois que je suis viré.
- Vas au moins rendre ton uniforme.
- Si tu veux. Je répondais sans aucune conviction.
Je me relevais du sol en même temps que Valentin, j'avançais vers la cuisine pendant qu'il allait à la salle de bain. Nous avions une tradition chaque fois que nous nous levions ensemble, c'était de boire une tasse de chocolat chaud.
Il n'était que onze heures et déjà je préparais deux tasses pour nous. Je sortais les mugs bizarres que j'avais, comme un mug de père noël et l'autre de bob l'éponge.
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Son retour
ActionTic. Je la haïssais, c'était insupportable. Elle était insupportable. Je détestais son caractère, ses yeux bleus, ses cheveux noirs et sa voix si énervante. Je n'avais pas signé pour cela quand mon frère m'avait demandé cette faveur. J'étais stupide...