Chapitre 14: dansons

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Tyler

Du coin de l'œil je pouvais la voire parler avec mon frère. Pendant que moi j'étais occupée à parler avec ma famille de business ennuyant, elle, elle rigolait bruyamment avec Joshua.

Peut-être était-il réellement meilleur que moi?

- Bon, moi je vais rejoindre ma femme. Je crois que nous avons fini de discuter, déclarais-je calmement.

- Je ne l'aime pas. Tyler, tu sais comment cela finit toujours, dit ma grand-mère.

- Qui? Tu n'aime personne, même pas ton petit fils.

- Ce n'est pas vrai, je t'apprécie Tyler, ment-elle, Je n'aime pas ta femme. Elle me donne des mauvaises ondes.

- Des mauvaises ondes? Rigolais-je.

- Tu me comprends, Tyler. N'oublie pas comment tout c'est fini avec ton père. Il a épousé ta mère, une jeune femme qui ne venait pas de notre monde, puis il est devenu dépendant d'elle et tu sais comment l'histoire finit, je n'ai pas à te le rappeler.

- Tu peux le dire. Cet enculer c'est suicidé après la mort de sa femme laissant son fils de seize ans avec toutes ses responsabilités. Bien sûr ça ne vous à pas dérangé de me les donner. C'est pour cela que je te déteste grand-mère, comme toute cette putain de famille.

- Ne me ment pas, tu adores avoir ce pouvoir, déclara-t-elle.

- Quelques jours oui, mais les autres non. Vous avez gâché toutes mes chances d'être heureux un jour. Jamais, je ne pourrai avoir une famille normale, faire à manger à mes enfants, aller les porter à l'école, marcher dans la rue sans arme ou même juste avoir une petite maison à la campagne et rigoler tous les jours avec ma famille, dis-je calmement en buvant mon verre de whisky.

- Tu ne veux pas de cette vie, ne me ment pas.

- Plus maintenant, mais un jour un petit garçon gentil la voulait, mais vous l'avez tué sans hésitation. N'essaye pas de te trouver des excuses. J'avais seize ans, je revenais de prison et vous m'avez dit très calmement que mes parents étaient morts. Vous ne m'avez même pas laissé faire mon deuil. Tu es vraie connasse.

- C'est assez, Tyler. Ne joue pas les victimes avec moi.

- Je ne joue pas les victimes. Je dis la vérité, lui répondis-je, à cause de vous, maintenant, je pourrais littéralement tuer tous les invités dans cette pièce et je n'aurais pas une once de remords. Je peux tuer quelqu'un en le regardant droit dans les yeux pendant qu'il me supplie de l'épargner et je ne ressens même pas une goutte de pitié ou de tristesse.

- Bonne soirée, Tyler, dit-elle, n'acceptant pas ce que j'étais devenue.

- Vas te faire foutre, grand-mère, lui répondis-je en me tournant dos à elle.

Je posais mes yeux sur ma femme tourner dos à moi, mais la seconde que je déposais mes yeux sur son dos, elle plongea elle aussi son regard sur moi, comme si elle avait senti que je la regardais.

Chaque fois que mes yeux croisaient les siens, je me sentais revivre comme si elle était la seule à pouvoir me faire ressentir des choses. C'était pour cela que j'avais accepté son paris stupide. Je voulais ressentir quelque chose.

Cette femme, ma femme, était la seule chose sur terre qui me faisait revivre un court moment. Pour la simple raison qu'elle était aussi folle et brisée que moi. Carla était imprévisible et elle me tenait tête, c'était la seule. Alors avec elle je ressentais de l'adrénaline, mais j'étais surtout curieux de voir jusqu'où sa folie pouvait aller.

Son retourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant