Chapitre 22: Le problème...

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Tyler

Putain que ça faisait mal la douleur dans ma jambe. Elle me donnait envie de hurler jusqu'à user mes cordes vocales. Pourtant, rien ne sortait d'entre mes lèvres et je pouvais mentir si bien, qu'on aurait pu dire que j'étais calme.

Antonio fut le premier à arriver dans la chambre, car c'était le premier que j'avais appelé avant que les Italien ne rentrent chez moi. Après tout, c'était ses filles et je pouvais compter sur lui pour suivre le protocole.

- Elles sont où? Demanda-t-il rageusement.

- Plus là, répondis-je.

Stella entra, sûrement car Antonio l'avait prévenu.

- Elles sont où! Répéta-t-il.

- Calme-toi, regarde-les, murmura doucement Stella à son mari, un problème à la fois.

- Où sont mes putain de filles, cria-t-il de nouveau.

Carla se défit enfin de mes bras, et maintenant, je me sentais vide. Elle se leva furieusement, le haut du corps toujours nue, et elle gifla violemment Antonio au visage.

- Sale fils de pute! Hurla-t-elle, comment as-tu pue? Ne me demande pas où elles sont comme si j'étais le problème, surtout quand tu es la merde qui n'a pas su les protégés. Elles sont avec Denaro, je crois qu'il était furieux que tu es baiser sa femme et tuer son bras droit. Tu es stupide, Antonio!

- C'est plus compliqué que ça, salope, répondit-il, ne pensant plus très clairement à cause de ses filles.

Elle le poussa violemment, le faisant reculer d'un pas. Il la regarda d'un regard mortel, m'obligeant à intervenir, car personne ne lui manquait de respect à part moi. Seulement, j'avais si mal que je ne pouvais plus bouger. Si mal que si j'ouvrais la bouche ce serait pour crier de douleur.

- Ose le redire, cracha-t-elle.

- Oublie, lâcha-t-il, l'important c'est mes filles.

- Tes filles? Regarde le, regarde ton chef dans les yeux. Est-ce qu'il semble aller bien? Non. Alors l'important c'est qu'il ne meurt pas, ensuite on discutera de pourquoi tu as provoqué la mafia italienne et après on ira chercher tes filles. Compris?

Il me fixa intensément, ne remarquant que maintenant que je me noyais presque dans mon sang, mais moi, je la regardais elle. Ses yeux, je m'en foutais royalement, car les miens regardaient ma reine. Elle avait, en cet instant, tout d'une patronne. Elle me ressemblait presque; avec des années de formation elle serait identique à moi. Je pouvais facilement la voir diriger mon business à mes côtés. C'était effrayant.

Stella comprit ce qui rodait dans mon esprit, car elle m'en sortit rapidement avec sa douce voix angélique:

- Aide le, Antonio. De toute manière, soit elles sont déjà mortes, soit ils nous restent des semaines et des semaines pour les trouver.

Il hésita un long moment, mais fut obligé de m'aider quand Joshua entra à son tour dans la pièce. Les deux s'avancèrent rapidement vers moi pour me soulever et Stella enroula Carla dans une couverte avant de la faire sortir de la pièce.

- Appeler Blue si elle n'est pas déjà en chemin. Je n'ai pas le temps d'aller à l'hôpital, alors je peux endurer encore un petit moment. Aidez-moi à aller dans mon bureau; on doit discuter. Après on appellera tout le monde pour une réunion, affirmais-je strictement avant d'ajouter plus gentiment, je vais retrouver tes filles, Antonio. Je t'avais promis de les protéger, je vais le faire.

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