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- Plus près.

Je m'approchais bien plus près de lui comme il le voulait.

Sans parler, sans bouder.

Juste là, les yeux larmoyants et le cœur meurtri.

- Mais pourquoi tu pleures mon enfant ?

- Tonton je ne veux pas. S'il vous plaît.

- Pourquoi ? Pourtant c'est très bon tu verras.

- Non... je vous en prie, pitié...

J'avais l'impression que mes larmes étaient sa motivation.

- Allez ma puce détends-toi. 

Qu'il prenait plaisir à me torturer pendant des heures.

- Écartes tes cuisses Malhya.

Et qu'il aimait ça.

- Voilà, c'est parfait...

Je me retrouvais donc comme la fois dernière. Toute nue, les jambes écartées et oncle Hassan au dessus de moi.

Tandis que lui était tout aussi dénudé que moi, son corps venait rentrer en contact avec le mien.

Me laissant trembler à la chaleur de ce dernier.

Je pouvais sentir son sexe se placer près du mien. Juste là, au bord de ma cuisse.

Une sensation bien amère.

Avez-vous déjà eu une telle sensation ? Celle là qui mêle dégoût et peur ? Néanmoins qui oblige votre corps à accueillir la moindre caresse.

Vraiment étrange...

Je ne savais pas si c'était du plaisir que je ressentais au moment où ses caresses s'accentuaient mais, sans doute pas de la douleur.

Alors, peut-être des tourments.

Dans tous les cas, je n'avais pas de mot sur cette chose qui se nouait en moi.

Une chose malsaine.

Et puis à un moment, je l'ai senti se placer bien plus près de moi. Son sexe contre le mien, cherchant à immiscer son organe en moi.

J'étouffais des cris. Mais lui, continuait à s'enfoncer un peu plus en moi. Encore et encore jusqu'à se retrouver entièrement en moi.

Mes yeux s'étaient instantanément fermés. M'abrégeant de cette vue horrible.

Avec rien que mes larmes qui s'exprimaient.

Ça n'avait pas changé. C'était tout aussi douloureux que la première fois. Il n'y avait pas de plaisir dans ça.

Tonton me mentait. Ça n'allait jamais me faire du bien.

- Non tonton j'ai mal...

Je l'avais lâché comme ça. Sans m'en rendre compte. Sans même avoir voulu le dire.

Mais il ne fit rien. Mieux, il ne dit rien.

Juste, il continuait son manège.

- Arrêtes je t'en prie.

Mes plaintes s'accentuaient de même que ses coups de reins. Mais, il n'avait pas cessé de me brusquer jusqu'à assouvir son désir.

Le calvaire avait duré plus d'une demi-heure. Dans lesquelles mon sexe avait été martyrisé.

« Tu sais ma puce c'est un service que je te rends, un jour tu me remercieras. » m'avait-il lancé le regard rieur.

Tonton Hassan semblait être plongé dans un déni. Sinon, comment ne pouvait-il pas savoir que tout ceci était mal.

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