Chapitre 64 : Joyeux anniversaire Scorpius (Partie 1)

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Bonjour Scorpius,

J'espère que tu as eu de bonnes notes à tes derniers devoirs et que tout va bien pour toi.

Je tenais encore à m'excuser de tout ce qu'il a pu se passer. Je sais que tu en souffres et sache que cette situation n'est agréable pour personne. Que cela soit pour toi, ton père ou moi.

Quoi qu'il en soit et comme j'ai déjà pu t'en faire part, ce n'est pas parce que ton père et moi ne sommes pas un couple que cela doit changer les choses entre nous. Je t'aime énormément, je sais que tu le sais et je sais également que tu m'aimes en retour. Et cela même si tu me « détestes » parfois...

Ton père et moi ne voulons que ton bonheur et tu sais parfaitement que, si tu as besoin de moi, je serai toujours là pour toi.

Je t'embrasse et espère que tu finiras par me pardonner ainsi qu'à ton père qui, sois-en certain, est très affecté par ton départ précipité et la dispute que vous avez eue.

Nous espérons avoir de tes nouvelles très rapidement,

Hermione.

PS : ta grand-mère rentre demain de sa croisière. Au cas où tu préfèrerais communiquer avec elle...


Tout comme les précédentes missives qu'il avait pu recevoir en provenance d'Hermione ou de son père, Scorpius réduisit celle-ci en cendres à l'aide d'un Incendio - enchantement qu'il avait appris en avance pour le cours de Sortilèges de la semaine suivante.

- Ça va, Malefoy ? s'enquit son ami Dan' en relevant les yeux de son devoir de Potions.

- Ouais, répondit-il d'un ton dégagé en rangeant son matériel scolaire dans son sac à dos.

- Qu'est-ce que tu fous ? l'interrogea le Serdaigle, visiblement surpris par ses agissements.

- Besoin de prendre l'air. On se retrouve au dîner.

N'attendant pas de réponse, le blond mit son sac sur son épaule et quitta prestement la Bibliothèque dans laquelle il n'était, en tout et pour tout, resté qu'à peine une trentaine de minutes. Ce qui n'était pas, mais alors absolument pas, dans ses habitudes. Toutefois, depuis qu'il était rentré au château le dimanche précédent, Scorpius avait plutôt tendance à ne plus rien faire « comme d'habitude ». C'était comme si la rentrée avait, en quelque sorte, sonné le glas de son innocence recouvrée...


Il remonta les escaliers pour se rendre au sommet de la tour ouest du château, autrement dit à la volière et ne croisa que très peu d'élèves à cette heure-ci. Arrivé à destination, Scorpius déposa son sac dans un coin, le protégea d'éventuels déjections d'oiseaux et n'eut même pas le temps de jeter un regard circulaire à la pièce que Bathilda se posait déjà sur un perchoir vide, devant lui. L'enfant eut un mince sourire et s'en approcha avant d'administrer quelques caresses à l'oiseau.

Bathilda le regarda avec deux grands yeux jaunes et Scorpius arbora une moue d'excuses.

- Je n'ai aucune lettre à te donner aujourd'hui non plus. Mais j'ai du Miamhibou si tu veux.

Il retourna près de son sac et en sortit une boîte contenant la friandise. Il l'ouvrit, en attrapa une et la tendit à Bathilda qui, très respectueuse, patientait calmement sur son perchoir. En voyant leur congénère être ainsi chouchoutée, les autres volatiles se mirent à voleter autour de l'enfant – et surtout de la boîte contenant le Miamhibou – en faisant claquer leur bec. Scorpius se protégea avec son bras tout en allant reposer la boîte dans son sac. Les oiseaux tapagèrent avec encore plus d'ardeur, de toute évidence outrés de ne pas avoir, également, eu leur part.

Me sauveras-tu ? [1/3] | DramioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant