Je n'ai pas vécu une autre vie que celle de la Coure.
Je suis princesse depuis ma naissance et héritière au trône d'Italie depuis le triste décès de mon frère aîné.
Malheureusement, mon pays ne respire pas bonheur et prospérité pour le moment.
Les...
Plus de deux semaines était passée depuis l'envoie de mes différentes lettres, ma dispute avec Richard et la demande insoupçonnée du Prince Louis.
On était à la veille du tournoi qui serait censé déterminé qui, parmi chaque candidats, deviendrait le future roi d'Italie.
Entre temps, le pape était arrivé, il y a une semaine et m'avait bénit Reine d'Italie... en Angleterre. Cherchez l'erreur ! Mais bon, cela ne me dérangea point car il m'a seulement bénit. Il me couronnera Reine en Italie dès que nous aurons choisi mon fiancé. Ce qui paraît totalement logique.
Ce soir, mes deux principales dames de chambres que le pape avait ramené d'Italie jusqu'ici m'aidèrent à me préparer avant mon coucher. Une était d'un blond très claire assortie avec ses yeux verts émeraude et une autre, cheveux noirs et sombre qui faisait ressortir ses yeux bleus claires. L'une brossait délicatement mes cheveux tandis que l'autre m'aider à enfiler ma robe de chambre toute blanche.
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Pendant qu'elles s'occupaient de moi, j'aprehendais la journée de demain. Sans savoir qui aller participer, j'avais un mauvais pressentiment, et le plus souvent, je dois toujours le fier à mes intuitions. Enfin je dit ça mais, mon intuition m'avait aussi dit de coucher avec le roi, ce qui s'avérer être une très mauvaise idée. Pendant ces deux longues semaines, Richard et moi ne nous sommes plus adressé la parole. Peut-être un bonjour de temps en temps mais rien de plus. Je l'observais de loin rigoler avec Adélaïde, ou bien se promenais. Le soir, je les voyais observer les étoiles ensemble et cela me dégoutait. Je ne veux même pas imaginer ce qu'ils faisaient après leur journée. Ça me donnerait les larmes aux yeux.
" Votre Majesté ? m'appela alors une de mes dames me sortant d'un coup de mes pensées. Nous avons terminé. Avez-vous besoin de quelque chose d'autre ?
- Non. Merci beaucoup mesdemoiselles. Je vous vois demain matin pour ma toilette.
- Oui Votre Altesse. disent-elles à l'unisson en faisant une révérence."
Je leur fit signe de partir et la porte s'ouvrit au moment où elles arrivèrent devant. C'était Robin. Il salua les jeunes femmes et les laissa passé avant de rentrer à son tour dans ma chambre. Il ne ferma pas la porte et s'approcha de moi.
" Qui a-t-il Robin ? demandais-je en rangeant ma coiffeuse, triant tout mes parfums, brosses à cheveux et maquillages.
- Je voulais simplement savoir comment vous alliez avant le grand jour... et... aussi vous prévenir que nous ne savons toujours pas qui est l'agresseur mais nous avons bien des raisons de penser qu'il se trouve parmi les nobles.
- Comment peux-tu affirmer cela ? dis-je me retournant vers lui.
- Le sois-disant brouillard qui s'était étalé au village était du tabac brûlé. Je pense que vous savez que le tabac coûte très cher et n'est accordé qu'à des particuliers et aux fortunés. De plus, si c'était une personne du peuple, elle n'utiliserait pas cet "arme" sur leur habitation.
