~ On s'est laissé emporter ~

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En traversant la forêt, l'image de mon arrivée dans cette contrée m'effleura l'esprit plusieurs fois.
Richard...
Le seul mot, sel prénom qui me venait sans cesse à l'esprit.
Et maintenant, une question me vint en tête : pourquoi ?
Pourquoi a-t-il fallu que ce soit lui ? Pourquoi a-t-il fallu que ce soit Richard ? Pourquoi tomber amoureuse de lui ? Suis-je bête ? Idiote ?
Je suis bien insensée, oui. Insensée de penser à toutes ces questions. De penser à Richard alors que l'homme avec qui je vivrai pour le reste de ma vie était face à moi.
Folle. Voilà. Telle est le mot qui me qualifie parfaitement. Alors que cela faisait déjà une heure que nous traversions les contrées de Nottingham, j'étais, là, dans cette voiture, à repenser à ma vie au château de Nottingham. A ce village qui m'avait si bien accueilli et auquel je m'étais attaché. A ce paysage, certes, nordiques et maussade, mais me ravivant tant de souvenirs. A Marianne, mon amie d'enfance que je considérais comme ma sœur, et à ces autres personnes que j'ai pu revoir, comme Jean ou le Shérif, qui avait pris de l'âge entre temps. Je repensé aussi à Scarlett, la suivante de Marianne qui s'avère être son amie. Mais au milieu de toutes ces pensées, ces personnes, se trouvait Richard. J'avais beau essayé de l'oublier, je ne le pouvais.

" Tout va bien ? me demande alors Manuel, me prenant la main, en s'asseyant à côté de moi. Vous avez l'air ailleurs ?

- Vous avez juste. répondis je, avec un léger sourire forcé. Quitter ce pays, c'est comme quitté une famille, la seule qui me restait en fait.

- Que faites vous de votre oncle et votre cousin ?

- Je ne suis pas aussi proche d'eux. Certes, quand j'étais petite, je voyais toujours mon oncle. C'est lui qui s'est occupé de moi après la mort de mon frère, Guillermo. Et puis, il a épousé une comtesse française et nous nous sommes éloignés. Quant à mon cousin, je ne peux le supporter. Un homme vaniteux, espiègle et trop charmeur à mon goût. Il convoite la couronne depuis la mort de Guillermo. Mon père n'avait cessé de repousser ses demandes au trône. Désormais, il s'en prend à moi par le biais de stupide pantins qui lui obéisse au doigt et à l'oeil.

- Comment çà des "pantins" ? demande Manuel.

- Et bien... Je ne devrez pas vous racontez cela mais, suite à la mort de mon père, j'ai subit plusieurs tentatives de meurtre.

- Et vous pensez que votre cousin en ai pour quelque chose ?

- J'en suis même certaine."

A ces mots, le seigneur se crispe mais je n'y prête guerre attention.

" Mais un espion envoyé par celui-ci est à Nottingham pour justement me tuer. Nous n'avons pas découvert qui c'était, alors, à cause de cette ignorance, ma garde a été augmenter, sous ordres de Richard.

- Vous êtes proche tout les deux non ?"

Un silence s'installe, me faisant buter soudain sur sa question.

" Comment ça ? demandais je crispée à mon tour.

- Vous pouvez arrêter de faire semblant. Je le vois bien ce regard que vous lui portez. Il faut être aveugle pour ne pas deviné que c'est de l'amour pur et simple.

(Je soupire et me retourne complétement vers lui, à ma gauche)

- Manuel, je ne vais pas vous mentir. Oui, c'est vrai. Richard et moi sommes proche, mais ce n'étais qu'une aventure de quelques semaines. Aujourd'hui, je dois penser à mon avenir, avec vous, en Italie. Oui, j'aime Richard, c'est vrai aussi, mais, par je ne sais quel sortilège, je vous aime aussi vous. Les gens me prendrez pour une catin si je leur disais que la reine d'Italie s'était éprise de deux hommes distincts en même temps.

- Vous n'êtes pas une catin Sofiana. répond-t-il, mettant sa main sur mon genou.

- Je le sais bien. "

Je le regarde un instant dans les yeux, lui adresse un sourire en coin et il se rapproche de mon visage. Ses lèvres viennent presque toucher les miennes mais... Il s'arrête.

- Sofiana, le regard que vous lui adressez à lui, n'est pas le même que celui que vous m'adressez à moi. Qui suis-je pour mettre fin à votre idylle ?

- C'est vous que je dois épouser, pas Richard, alors, cessez de vous comparez à lui. lui chuchotais je près de ses lèvres.

- M'aimez vous ma reine ? demande-t-il suavement.

- Voyez par vous même lui souriais je."

Il sourit en retour et pose ses lèvres lui les miennes, avec force et délicatesse à la fois. Je prend dans mes mains son visage, et le ramène encore plus vers moi. Il rapproche mon corps frêle vers le sien, puis je me positionne sur lui en continuant à l'embrasser. Vient un moment sa langue demande l'accès à l'intérieur de ma bouche, ce que j'accepte immédiatement. Nos langues se rencontrent alors et s'entremêlent entre elles. Tout mes sens sont en ébullition, aussi bien le goût, sa langue dans ma bouche, le toucher, avec mes mains sur son torses chaud, l'ouïe, les gémissements que nous produisons tout les deux la bouche fermée, l'odorat avec son parfum de rose si envoutant pour mes narines, et la vue, quand je croise son regard pendant quelques secondes. Après quelques minutes, descend ses lèvres vers ma poitrine et commence à l'embrasser, puis, la sucer. Ma tête penche en arrière et je me retient de gémir. Sa main passe ensuite dans mon dos et puis dans ma bouche. Tout en l'embrassant passionnément, j'enlève son gilet en cuir qui était sur sa chemise, puis je dénoue celle-ci et pose mes mains sur son torse chaud. Pendant qu'il remonter tout doucement vers mon intimité, je défaisais le lacet de son pantalon pour laisser sortir son sexe qui commençait à s'excité. Tout en m'embrassant il l'extirpa et le malaxa de bas en haut et il me plaça dessus. Je sentais son organe dur entrait à l'intérieur de moi. Je faisait des va et viens avec mes fesses en arrière et en avant. Je pencha ma tête en arrière et sentant que j'allais jouir. Manuel mis sa main sur ma bouche pour engouffrez mes gémissement. Soudain, nous jouissons et gémissons quand le liquide arriva en moi. Essoufflés par l'acte, je penche vers lui, mon front contre le sien et le souris.

" Si avec ça, tu ne tombes pas enceinte..."

Sous sa remarque, je rigole et verse même un petite larme. Je me replace ensuite délicatement à côté de lui, pose ma tête sur son épaule et ferme les yeux.

~ Fate of a Romano ~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant