~ Fate of a Romano ~

~ Les deux finalistes ~

Les quatres finalistes étaient arrivés et s'étaient présentés devant moi, en s'inclinant poliment, chacun leur tour.
J'étais restée assise et souriais chacun d'eux avec entrain, encore plus quand Manuel m'adressa un petit sourire en coin.

Un valet s'approcha de l'estrade et annonça les finalistes en les félicitant de leur arrivé.

" Ces jeunes hommes sont arrivés à l'avant dernière épreuve de ce tournoi. Je le rappelle d'avance, les deux qui remporteront cette épreuve auront l'honneur de se battre pour la main la Belle et Douce Reine d'Italie, Sofiana Clara Romano de Sicile."

Les nobles présents applaudissent, ainsi que les candidats.

Je souris en rougissant légèrement et salue la coure présente.

" Messieurs veuillez vous placez en face d'une cible et vous armez d'un arc et de flèches."

Les hommes exécutent ce que le valet dit et je me replaça sur mon siège et admira Manuel s'équiper de son arc et de ses flèches.
Ses bras étaient dénudés et laissés donc apparaître ses nombreux muscles.
Il se retourne vers moi et me souris en coin, comme à son habitude. Sourire que je le rendis tout en hochant la tête.

" Ces jeunes hommes sont tous très charmants. m'informe alors Richard sous les yeux protecteurs et attentifs d'Adélaïde.

- Serais-tu jaloux ? le regardais-je un sourire en coin à mon tour.

- Comment pourrais-je être jaloux d'hommes dont je ne porte aucun intérêts ?

- Tu ne leur donnes aucun intérêts à eux, mais à moi si. Et cela t'irrites quand un d'eux s'adresse à moi, en particulier Manuel."

Il roule les yeux et remue la tête en signe négatif.
Un sourire moqueur s'installe sur mes lèvres et j'insiste mon regard sur le sien.

" Ne le nie pas Richard : tu es jaloux!

- Peut-être, mais sais-tu la raison ? demande-t-il."

Je me tue et fronce les sourcils, ne comprenant pas la raison de cette jalousie.

" Je tiens à toi Sofia, et toi de même pour moi. avoua-t-il à l'oreille.
Mais je sens que je ne suis pas le seul. Tu me plais beaucoup, mais à Manuel aussi. "

Ces paroles résonnent dans ma tête et la discussion tourne au sérieux.

" Richard... Tu ne peux pas... Tu as une fiancée... lui chuchotais-je à mon tour.

- Adélaïde n'est pas encore ma fiancée. répond-il se replaçant un peu.

- Et peux-tu me dire pourquoi ce n'est pas encore le cas ? Pourquoi ne l'a demandes-tu pas en mariage ?

- Tu sais exactement la raison! répond-il."

Suite à ses propos, il me laisse déboussoler par la situation.
Je ne sais absolument pas la raison et il ne me donne pas plus de détails.
J'ai à peine le temps de répondre que le valet annonce le début de la l'épreuve.

" Le milieu de la cible vaut dix, la zone rouge huit, la bleu six, la noire quatre et la blanche deux.
La concentration sera votre atout messieurs.
Si la Dame voulait bien donner le départ pour ces jeune hommes."

Encore en train de réfléchir à ce que Richard m'a dit, je prend du temps à réaliser qu'on m'adressait la parole.

Reprenant mes esprits, je me lève et donne le coup d'envoi.

" Armez... Visez... Tirez! ordonnais-je aux jeunes hommes."

Chaques flèches atterissèrent sur la cible.
Je ne fus pas attentive aux points que le valet criait à haute voix.
Mon regard dévia vers Richard qui lui, me regarda et baissa les yeux, sans plus d'explications.

Les applaudissements de la foule me coupa de son regard et je m'intéressa à ce qui se passait sur la pelouse.

Manuel avait fait un sans fautes mais cela ne m'a pas plus étonné que je devrais l'être.

J'entremêle mes applaudissements à ceux de la foule et me concentre sur le tournoi.

**********

Après trente minutes de jeu, l'épreuve se termine presque.
Manuel arrive premier du classement mais la deuxième place reste indéterminée car deux autres participants sont aux coudes à coudes.

" Votre dernier tirs messieurs ! crit le valet aux deux candidats concernés. "

Ils se placèrent bien en face de leur cibles et se concentra.
La tension se faisait ressentir dans chaque gestes qu'ils faisaient.

"Armez... Visez... Tirez! dis-je, d'un air un peu agacé, épuisée de cette épreuve qui me paraissait interminable."

Mon cerveau n'étais pas forcément concentré sur ce qui se passer devant mais plutôt ce qui ne se passait pas.

Richard avait empoisonné mon esprit de cette réflexion qui me fait réfléchir d'avantages a de choses inutiles.
Malgré moi, je n'arrivais pas à penser à autre chose. C'était impossible de sortir les paroles de Richard, ou même sa personne, de ma tête.

Les applaudissements de la foule me fait sortir de mes pensées et me fait rendre compte que mes deux qualifié sont acclamés.
Je dois avouer qu'ils n'étaient pas horrible. Les regardait ne me faisait pas mal aux yeux ; et tant mieux.
Si c'est avec l'un des deux que je devrait passer le reste de ma vie, je préfère qu'il soit au moins un minimum présentable et admirable.

Les deux hommes de présentent à moi, toujours sous les applaudissent intempestifs de la foule.
Ils s'inclinent, puis, se mettent à genoux.

" Par leur force, leur courage, leur intelligence ainsi que leur précision, commença le valet, ces prétendants sont arrivés à la finale de ce tournoi qui, je le rappelle, a pour but de designer celui qui deviendra l'époux de notre chère Reine Sofiana Clara Romano de Sicile.
La dernière épreuve se déroule demain mais, sous ordres de Sa Majesté, l'épreuve vous sera révélée demain matin seulement. termine alors le valet se retournant vers moi."

Je me leva, sous les yeux mystérieux de Richard, et entama mon discours habituelle de félicitations ainsi que des information supplémentaires.

" Étant fier de vos performances à tous dans ce tournoi, vous êtes tous conviés au bal de ce soir, organisé en votre honneur, pour vous féliciter de tout vos efforts qui n'ont pas été vain.
Prenez ce bal comme un présent de ma part. ajoutais-je."

On applaudit et les hommes se relevèrent, ainsi que Richard et Adélaïde qui se retirèrent du ja querdin.

Je suivais de près les mouvements des deux "tourtereaux" qui s'en allait, avant de revenir à la réalité en étant interpeller par Manuel.

" Un bal ? N'est-ce pas un peu trop dans les normes ? demande-t-il, accompagné de l'autre homme finalistes.

- C'est peut être dans les "normes" comme vous dîtes, mais c'est pour une bonne cause."

Sur ces mots il me sourit et s'inclina devant moi.
L'autre homme qualifié, qui n'était d'autre que le prince de Poitier, fit de même en plus d'un baise main.

Je me retira alors de cette foule, devenue moins hystérique que tout à l'heure, et reparti au château pour me préparer avant le bal.