8- Le n°14

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Je gagne l'étage, les lumières sont éteintes. Enfin pas toutes, une lueur est visible près du bureau n°2. Je ne sais même pas à qui il appartient, il n'y a pas de nom noté sur la porte, et je ne vois personne y faire des aller-retour. Sûrement un bureau haut placé, enfin bref, le n°14 lui, a la lumière éteinte, mais la porte entre ouverte hehe.
J'entre dans le bureau, repousse la porte afin de ne percevoir aucun changement, puis cherche ma clé. M*rde où est elle ? C'est compliqué, je peux pas allumer la lumière, mais la simple luminosité de mon téléphone peut faire l'affaire.
Ça va faire vingt minutes que je cherche, j'en fini à quatre pattes grattant chaque mètre carré du bureau, tel un rat.

Clic

...

Quoi ?
C'était un bruit de serrure ça ! Je récupère mon téléphone, et par le stress, rien à faire de la lumière, j'allume le flash.
Je tire la poignée, la pousse, bordel je sais même plus comment ouvrir une porte ! Je rêve, je suis enfermée ?
Je ne peux même pas crier ou quoi, personne ne sait que je suis là et je ne sais même pas si j'ai le droit. Tout à coup mon flash s'éteint, m*rde, j'ai appuyé sur un bouton ?
Je regarde mon écran, plus de batterie. Sachez que cette scène me fait penser à un scénario de film d'horreur et que là, je flippe sa race.
Encore heureux, les lumières rouges des tours d'ordinateurs et l'éclairage de la ville me permettent d'y voir quelques choses.
Je déteste la solitude, le noir, l'obscurité. Je m'allonge près de la porte, et essaie d'appeler à l'aide, sans pour autant crier.

Lyson- À l'aide, je suis coincée.. s'il vous plaît.. je suis bloquée...

Ma voix diminue, la panique monte. Je commence à sangloter, je n'ai plus rien avec moi, et je ne me sens pas à l'aise ici.

Lyson- Doucement- S'il vous plaît...

??- Madame tout va bien ?

Se relevant
Lyson- MONSIEUR !

??- Oui ? Quelque chose ne va pas ?

Lyson- Avec une voix paniquée- Je crois que l'on m'a enfermée par inadvertance, et j'ai pas les clefs et.. pouvez vous chercher quelqu'un ?

??- J'ai les clefs, attendez deux secondes.

Clic

Sans attendre je me relève et lui saute dans les bras. Il se redresse, à sa tenue je devine qu'il s'agit d'un agent d'entretien, assez jeune avec des cheveux bruns et des yeux clairs. Il me regarde, apeuré et il y a de quoi. Je suis transpirante, paniquée et en pleure.

Lyson- Bafouillant- Merci beaucoup, je- je vais rentrer.

Je tourne le talon mais le jeune homme m'attrape par la main.

??- Vous travaillez ici demain ?

Lyson- Euh, oui, pourquoi ?

??- Avez vous vu votre état ? Il est trop tard et vous avez besoin de repos. Dormez à l'étage.

Lyson- À l'étage ?

Encore un étage ? Soho Luxury ne cessera de m'impressionner.

??- Oui, pour le personnel. Évidemment c'est pour les grades au dessus mais je pense que je peux faire une exception pour vous.

J'ai vraiment l'air si dépité que ça ? Conclusion: Je ressemble à un zombie.
Tout de suite il me dirige vers les escaliers, et marche jusqu'à la porte •4.
C'est stylé j'adore. Il ouvre la porte avec ses clefs, et m'invite à entrer.
On se croierai dans un hôtel, très cosy, un lit deux places, une lampe de chevet et une petite coiffeuse, bref le nécessaire.

??- Bon je dois y aller, pensez bien à mettre ce petit coupon sur la porte (me montre un coupon vert sur la coiffeuse) pour que la femme de ménage sache que quelqu'un a dormi ici. Je suis l'agent d'entretien Smith, dites mon nom en cas de besoin.

Lyson- Euh, d'accord merci beaucoup, comment pourrais je vous remercier ?

Smith- Reposez vous, et éviter de traîner le soir.

Il m'adresse un clin d'œil et referme la porte.
Vraiment sympathique, on fait des connaissances tout les jours ici.
Je remarque mine de rien que les lits ne sont pas bien fait, et que la chaise de la coiffeuse n'est pas bien rangé. Après tout, tant que je peux dormir, tout me va.
N'ayant pas de pyjama, j'ouvre simplement mon chemisier pour dormir. J'éteins la lumière mais laisse les volets ouverts, sans alarme sur mon téléphone sans batterie ce sera compliqué de se lever.

Plongée dans le sommeil

Lyson- Agacée- Mhhhh.

Il doit bientôt être l'heure, j'entends des bruits de pas dans le couloir, s'approchant comme s'éloignant de moi.
Les pas se font de moins en moins entendre, sauf un, semblant se rapprocher.
Je crois que la porte vient d'être ouverte !
Ma panique sur une échelle de 1 à 10 --> 12.
Je fais semblant de dormir et attend de voir ce qu'il se passe.
Les pas se rapprochent, je ressens même un souffle s'approchant de moi, à la fois calme et envoûtant, mais je préfère garder les yeux clos.
Pendant cinq bonnes secondes je dois avoir ma respiration qui s'accélère, avec mon cerveau pensant au pire.

...

??- Toi ?

La lumière vient de s'allumer, cette voix, je la reconnais...

La lumière vient de s'allumer, cette voix, je la reconnais

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La bourgeoise glaciale Où les histoires vivent. Découvrez maintenant