Alice au bout du monde

Chapitre 14

La lune éclairait le sommeil agité d'Alice, dans cette noirceur le bruit d'une lourde masse s'écroulant au sol la réveilla. Ce bruit fut suivi de trois petits coups frapper contre la porte et les pas s'éloignèrent précipitamment. Inquiète, Elle se leva à la hâte et ouvrit la porte, elle aperçut James complètement ivre, évaché sur le sol. Prise au dépourvue elle hésita à aller réveiller Marcus qui avait affirmé la veille que James reviendrait par lui-même. Finalement, elle le prit par les épaules et le tira dans sa chambre. De peine et de misère, elle réussit à le réveiller en lui infligeant plusieurs petites gifles.

⎯ Réveillez-vous James !

⎯ Mmh... du rhum ...des femmes...

⎯ Vous êtes répugnant et nauséabond... Levez-vous !

Alice réussit à faire levez James et le fit s'asseoir dans la bassine qui était vide, elle lui enleva sa chemise.

⎯ Oh... oh la jeune Alice et plus coquine qu'il ne paraît ...

⎯ Fermez-la et déshabillez-vous !

- J'aime les femmes de caractères.

James était sans filtre et souriait de toutes ces dents un air enfantin sur le visage. Elle ne pu réprimé son regard curieux qui parcouru le torse nu. La légère toison qui habillait son corps musclé, parsemé de petites cicatrices trahissant la fougue de la jeunesse et l'air sérieux dont le capitaine Alday faisait preuve en toute situation.  

Maintenant qu'il était sans vêtement dans la bassine, Alice se tourna et revint avec un grand seau d'eau que lui avait laissé la jeune femme. L'eau y était maintenant glacée, donnant bonne espoir que cela le réveille définitivement. Elle lui versa l'eau sur la tête, ce qui n'eut comme effet que de lui donner une raison de se plaindre.

Exaspéré Alice prit le gant et le savon qui était resté prêt de la coiffeuse et le lava, essayant de faire disparaître la grasse et l'odeur immonde qui se trouvait sur lui. Guidé par les effluves de l'alcool James attrapa le bras d'Alice et l'attira par surprise jusqu'à lui. Elle tomba dans l'eau marron en s'exclamant de surprise. Il l'attrapa par les fesses et la souleva, la faisant s'asseoir en califourchon sur lui. Toujours le même sourire au lèvre il ajouta :

- C'est plus facile de nettoyer comme cela.

Le rouges au joues elle termina de le nettoyer, pendant qu'il luttait pour ne pas sombrer au bras de morphée. Elle le fit se sécher et comme le sommeil semblait gagner cette lutte, elle le fit se coucher dans son lit, c'est alors qu'il porta le coup de grâce en prononçait ces paroles :

<< Toi aussi tu m'as manqué Ophélia...>>.

•

Le réveille fut brutale pour la capitaine Alday qui fut accueilli par une migraine carabiné. Son regard de posa sur l'environnement qui l'entourait mais il ne reconnue ni sa chambre dans le bateau, ni celle de l'auberge. Quand il tourna finalement la tête sur la gauche il vit Alice qui semblait dormir paisiblement sur le fauteuil une petite couverture de laine sur les épaules. 

D'abord surpris, Il l'observa en silence, remarquant ces petites imperfections. Elle était cerné et  avait de légères taches de rousseur sur le visage, ses cheveux noirs avaient commencé à s'éclaircir, son nez était légèrement retroussé et ces lèvres pulpeuses et rosées étaient gercées. Ces délicates mains tenaient la couverture et ces ongles étaient noircis...

Il fronça les sourcils. Il remarqua enfin la bassine remplit d'une eau noire et sa propre odeur de lavande et de vanille. Il souleva sa couverture et constata avec soulagement qu'il portait toujours sa cuirasse. Il expira de soulagement plus fort qu'il ne l'aurait voulu. Relevant la tête, il fut accueilli cette fois par les yeux noisettes d'Alice cette fois-ci elle était bien réveillé.