Chapitre 25

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James était entré dans sa chambre. Il était troublé. Pourquoi avait- il dit à Alice qu'il regrettait de l'avoir embrassé? Que c'était une erreur ? Il se passa la main sur le visage et se dirigea vers sa bassine et son aiguière. Il se versa de l'eau et se mouilla le visage. Il se laissa tomber sur son lit et repensa à sa rencontre avec la mère d'Alice. Il avait retenue, tout de suite, de grandes ressemblances :un regard vif, une personnalité déterminée et franche.

Il avait soulevé un léger trouble, surement du au fait qu'il l'avait appelé Alice. Il n'avait plus qu'à espérer qu'elle ne le reconnaisse pas trop au bal. Ce dont il avait peu d'espoir. Un léger mal de tête commençait à faire face en même temps que le sommeil. 

James fit une sieste de plusieurs heures. Il se réveilla en sueur ces pensées avait dérivé bien plus loin qu'il le voulait jusqu'à rêver d'Alice. Il avait revécu la scène de ce matin, sauf que cette fois personne ne les avait interrompues et son imagination avait probablement dépassé les bornes. Il baissa les yeux.

- Tiens ça ta bien réveillé toi...

James se leva et plongea son visage dans la bassine dont l'eau était maintenant glacée pour se réveiller. Il devait maintenant se laver et s'habiller. Le soleil commençait déjà à décliner. Il se retourna et trouva sur son fauteuil sa chemise et son costume repasser. Il l'avait donnée à repasser se matin à la dame de l'auberge qui devait lui avoir déposé quand il dormait. James se rasa la barbe face au miroir. Il enfila la chemise et son pantalon. Il se coiffa les cheveux vers l'arrière en attachant c'est cheveux qui avaient poussé en queue de cheval. Il attacha son nœud de chemise. Il mit son veston et ses chaussures et s'observa dans le miroir. Il avait l'impression de retourner dans le temps. Son image soignée lui rappelait des souvenirs de l'Irlande. Il eue une légère mélancolie. Il récupéra son mouchoir de soie brodée de ses initiales J.A. James sortie de sa chambre et descendit rejoindre les autres. En descendant les marches il vit Alice enveloppé dans une carpe noire. Leurs regards se croisèrent, il y notait un léger trouble, il détourna les yeux pour les reporter sur Logan et Will.

- Tout le monde est prêt ? demanda James.

Tout le monde répondit à l'affirmative. À l'extérieur de l'auberge se trouvait deux calèches Alice, Marcus et steevy entrèrent dans la première et James, William et Logan entrèrent dans la deuxième.

◊◊◊◊

La Baronne était rentrée directement après avoir croiser le beau châtain foncé qui l'avait appelé Alice. Quand il avait prononcé le prénom de sa fille cela l'avait perturbé.

- Alors votre promenade très chère ? demanda Le Baron.

- J'ai rencontré un jeune homme amusant. Répondit La baronne.

- Vraiment ? et comment s'appelle le jeune homme?

- Je ne sais pas.

- ...

- Il m'a appelé Alice... Il m'a même dit que je ressemblais à sa femme.

- ...sa femme...

- Moi aussi j'ai pensé à notre fille.

- Il ne devait pas parler d'elle...

- Je n'espère pas sinon cela signifie qu'elle est mariée. Et que quelque soit le mensonge hideux que vous comptiez sortir au Comte de St-Germain faite attention.

- Mmh...(le Baron avait froncé les sourcils)...je ne comptais pas fournir de mensonge. Et cela me désole que vous puissiez penser qu'il s'agissait d'elle. Je vous rappelle que vous m'avez bien fait comprendre que votre fille avait un esprit trop libre pour aller dans les bras du premier venu.

- Et je maintiens ce que j'ai dit. Mais une vie sans amour n'est pas une vie.

Le baron leva le regard vers sa compagne. Elle le regardait elle aussi. Elle soutint son regard quelques instants avant de le détourner.

- Je vais me préparer bien que je ne comprenne pas pourquoi nous nous évertuons à aller à se bal sans notre fille.

La baronne quitta le petit salon de la chambre où ils se trouvaient. Elle prit un bain, se parfuma, sécha ses cheveux, mis sa robe, fit une servant attacher son corset et lui attacher ses cheveux. Elle mit ses chaussures et ses bijoux. La baronne récupéra un livre et s'assied dans un fauteuil douillé attendant l'heure de leur départ pour le bal.

∩∩∩

Simon avait passé la nuit chez un ami à lui en arrivant à Courances. Il ne l'avait pas dit à ses compagnons de route mais le lendemain il ferait partie du personnel chargé de s'occuper du bal du Duc de Valois. Il était curieux de revoir ce Vicomte et cette jolie Alice. Il devait avouer qu'il la trouvait magnifique et qu'il était légèrement jaloux de ce James. Les voir revenir du fond de la foret soudé de nouveaux l'avait légèrement énervé. À l'évidence, il n'avait pas sa place entre eux...

___

Le bal avait commencé depuis une bonne heure la baronne venait pour la deuxième fois dans cette demeure. Elle devait avouer qu'elle adorait ce château. Il offrait un paysage extérieur magnifique encadré par des lacs et les sculptures de pierre. La salle de bal intérieur était moins attrayante mais tout de même jolie. L'époux de la baronne discutait depuis plusieurs minutes avec un très bel homme. La baronne avait un réel retard sur l'apprentissage des noms des nobles étranger à l'Espagne et donc elle ne savait pas qui était l'homme qui discutait avec son marie. Elle ne connaissait pas non plus énormément de monde. Elle ne pouvait dévier son regard de l'entrée, elle avait envie de partir ou au moins d'aller se promener sans le jardin. Elle se sentait un peu abandonné. C'est à ce moment qu'elle vit entré le Marquis d'Andalousie, un bon ami à elle. Elle partie à sa rencontre.

- Cuartio, très chère. S'exclama la Baronne.

- Consuela ! Je suis heureux de vous voir. Répondit le Marquis.

- Moi aussi, enfin un visage familier. Dit la Baronne en souriant. Et votre épouse?

- Elle n'a pas pu venir, malheureusement. Lui appris Cuartio.

- Pourquoi êtes-vous ici si je puis me permettre?

- Vous pouvez absolument tout vous permettre mon amie. Dit le Marquis en touchant l'épaule de Consuela. J'étais venu voir l'entrée dans le monde de ma magnifique Al.

- Oh c'est gentil, mais elle ne fera pas d'entrer dans le monde je crois bien.

- Que dite-vous ?

- Elle est partie, Cuartio. Vous la connaissez, elle a fini par réussir.

- Vous êtes sûr de ce que vous dite ?

- Certaine...

- Hé bien, vous devriez vous raviser ma chère, parce que votre fille est devenue une magnifique fleur qui va faire son entrée dan le monde ce soir. Lui appris le Marquis en la faisant pivoter afin qu'elle fasse de nouveau face à l'entrée. 

La Baronne fut stupéfaite. Alice se trouvait à l'entrée de la demeure du Duc de Valois. Elle était magnifique en effet dans cette robe rouge, réhausser d'un corset de diamant, la Baronne resta à sa place comme figé. Sa fille s'était fait enlever sa cape par un gentleman. 

Il lui semblait même le reconnaitre. 

Alice au bout du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant