Alice au bout du monde

Chapitre 20

Ils patientèrent de bonnes minutes avant que Simon ne repointe le bout de son nez. Une atmosphère emplit d'inquiétude qu'était il arrivé à Alice. Chacun se remémorait les deux derniers jours, essayant de mettre le doigt sur l'élément déclencheur, mais le néant persistait.

Simon réapparut après plusieurs minutes qui semblèrent durer des heures.

- ...Arhf...que ce passe-t-il ? Demanda immédiatement Séraphin visiblement très inquiet.

- Mon grand-père voudrait vous voir, il a besoin de vous pour confirmer le diagnostic. Les renseigna Simon avant de leur tenir la porte.

Les quatre hommes entrèrent dans la petite maison. L'intérieur de la maison était des plus pittoresque. Faite entièrement de pierre la maison était fraîche, des plantes habitaient la maison et montait sur les murs. Il faisait sombre mais il y avait aussi plusieurs lampes à l'huile d'allumé, des boules de verres soufflées pendaient du plafond, des bleues, des rouges, des vertes. Il y avait aussi beaucoup d'étagères qui étaient remplis de bocaux et de pots rempli de plantes séchées, de mixtures gluantes de différentes couleurs. Alice reposait sur un fauteuil en velours violet foncé. Steevy pour sa part ne se sentait pas du tout à son aise. 

Un vieil homme sortit d'une porte, qui était recouverte d'un tapis qui se fondait parfaitement dans le décor. Le vieil homme ne prit pas la peine de saluer les jeunes hommes qui le regardaient avec des yeux ronds. Il se dirigea directement vers Alice qui semblait dormir paisiblement. Il fit signe à Simon de venir le voir.

- Mon garçon je comprends le trouble que tu as ressentie. Il est vrai que les symptômes ressemblent à ceux du laurier-cerise mais ce n'est pas le cas. Il s'agit du rhododendron. Expliqua le vieillard.

- Le quoi ? demanda James.

- Il a dit le rhododendron c'est une plante toxique qui contiennent de jolies fleurs rouges et roses. Il est plutôt rare de voir se genre de plante par ici. Habituellement, on les retrouve dans les montagnes et elles intoxiquent les chèvres qui y pâturent. C'est pour cela que je ne l'ai pas remarqué tout de suite. Expliqua Simon. Son effets poison ressemble à celui du laurier-rose qui est prolifique dans cette région de France. 

- Mais comment ça se fait qu'elle est manger cette plante ? Demanda Marius intrigué.

- C'est pour cela que je vous ait fait venir messieurs, la demoiselle a été intoxiqué en avalant une grande quantité de feuilles de cet arbuste. N'a-t-elle pas montrer de signe de nausées ou autre douleurs abdominales ? Car, Il semblerait qu'elle est eue des convulsions avant de sombrer dans ce coma...Commençait à expliquer le vieillard quand Séraphin lui coupa la parole.

- Le coma ? Je ne suis pas calé en la matière ... Arf... mais mon expérience me fait dire que se doit être difficile d'en sortir...

Le vieil homme c'était retourné comme près à engueuler la personne qui l'avait coupé et il arrêta son élan en voyant que Séraphin devait avoir à peu près son âge. De son regard bleu perçant le vieil homme finit par sourire légèrement et continua :

- En effet, il n'est pas facile de sortir de ce type de situation. Mais je crois avoir ce qu'il faut !

- Vraiment grand-père ? Intervint Simon. 

- Oui, mais d'abord, quelqu'un se souvient-il avoir vue cette jeune femme ingurgiter une feuille de cette allure ? 

Le vieillard montra une feuille épaisse et longiforme. Marcus réagis aussitôt. 

- Bien-sûr ! Nous avons fait halte il y a 4h environ dans un auberge et il me semble que la demoiselle y a manger un salade qui en contenait, j'ai crue qu'il s'agissait d'ail sauvage.