Alice fonça dans sa chambre et claqua la porte. Elle colla son front sur le bois dure et ressenti un flot d'émotions remonter. Elle espérait comme une idiote... Elle était entrain de s'enticher de ce pirate, alors que manifestement une autre occupait son esprit.
C'était pitoyable il fallait qu'elle se ressaisissent. Elle se redressa et se tourna vers son lit. Elle fut surprise par deux boîtes qui avaient été déposées sur celui-ci.
Elle se rapprocha l'une abordait le logo '' la boutique Louise '' et l'autre n'avait aucune inscription. Elle ouvrit la première et y vit une robe crème orné d'un imprimé de fleures bleues avec un petit mot où il était inscrit <<Celle-ci est pour ce soir>>.
Surprise et intrigué elle ouvrit la deuxième boîte. Elle fut éblouis par une robe stupéfiante dont le corset était orné de diamant cousu main. Elle déplia la robe et reconnue le croquis qu'elle avait fait quand elle se trouvait sur le Trinity Gilbert, ému elle ne put s'empêcher de sourire comme une idiote.
Le petit mot en main elle se précipita vers l'extérieur de sa chambre. Un fois la porte ouverte elle fonça sur un torse dur, elle se rattrapa et prise d'une impulsion elle sauta dans les bras de l'homme qui la saisi au vol. Surpris le regard de l'anglais se perdit dans celui de notre jeune aristocrate.
- Vous me pardonner ?
- Vous aviez tout prévu ? Vous êtes une ordure !
- Je plaide coupable.
James redéposa Alice sur le sol, il fit un pas vers l'arrière et s'inclina en face d'elle.
- Permettez-moi de réitéré mon invitation à diner pour ce soir je vous pris ?
Le rouge au joues face à autant d'élégance, Alice accepta. Elle retourna dans sa chambre pour se changer, se faisant la réflexion suivante: << Aurait-il était un aristocrate, que ces manières n'auraient pues être plus parfaite>>.
Elle enfila la robe crème et attacha ses cheveux en un chignon tressés, laissant quelques mèches bouclées s'échapper de celui-ci. Des bijoux accompagnaient les deux toilettes. Elle se para des boucles d'oreilles bleues saphir. Elle enfila les petits talons de la même couleur que la robe et s'admirât dans le miroir. James avait pensé à tout. Sautant de joie elle sortit de sa chambre et descendit rejoindre James qui déjà se trouvait dans la salle commune.
Son visage s'illumina d'un sourire en la voyant si heureuse.
⎯ J'arrive pas à croire que vous m'avez fait tourner en bourrique toute la journée pour rien !
⎯ Vous êtes magnifique Alice, j'espère que vous le saurez tout autant au bal du Duc.
⎯ Bien plus, espèce de tyran... mais vous aussi vous êtes en beauté on pourrait presque croire que vous être plus qu'un gentilhomme.
⎯ Plus qu'un gentilhomme ?
⎯ Vos manières sont plus digne que certaines nobles. Vous pourriez aisément vous fondre dans la masse et vous faire passer pour un comte anglais.
⎯ Vous me flattez Alice, de toute évidence, je ne pouvais décemment pas aller dîner avec une belle dame comme vous et toujours porter ma vieille chemise.
Dans son beau costume bleu, James tendit le bras à Alice. Il avait troqué ces colliers pour un nœud de chemise, il avait attaché ses cheveux et portait une nouvelle ceinture de cuire marrons à laquelle une épée était accroché par une écharpe bleu. Il n'avait cependant pas réussi à se débarrasser de ces bagues qui lui apportaient une touche des plus originales.
Une calèche les apporta jusqu'au restaurant le plus chic de la ville. Ils furent assis dans un coin tranquille à l'abris des regards indiscrets. Alors qu'on leur amena leur assiette Alice ne put s'empêcher de demander.
⎯ Mais où avez-vous trouvé l'argent pour toutes ces choses ?
⎯ Ne vous a-t-on jamais dit qu'il était mal poli de parler d'argent pour une dame.
Alice se redressa sur sa chaise.
⎯ D'accord, je vous l'accorde mais vous m'inquiétez avec toutes vos frasques...
⎯ Vous n'avez pas a vous préoccuper de cela... j'ai plus d'un tour dans mon sac. Profiter pour l'instant. Demain peut-être nous dormirons dans une écuries.
Alice s'éclaffa.
Le dîner se passa dans la bonne humeur tous deux riaient de bon cœur. Ils purent profiter un diner succulent et d'un vin harmonieux aux effluvent enivrantes.
Alors qu'il finissait le repars par un dessert, une magnifique femme s'avança jusqu'à leur table. Ces cheveux roux formaient un magnifique chignon qui tombait en cascades, une parure d'argent et de jade ornait sa gorge.
Alice la reconnut et se figea. James dévisagea le visage d'Alice qui devenait livide. Il se tourna a son tour pour observer ce qui se passait. Alors qu'il réalisait elle se pencha vers lui et lui prit le menton avant de poser ces lèvres mielleuses sur les siennes.
Elle lui fit un long baiser langoureux. James ne réagissait pas et c'est ce qui froissa profondément Alice toujours assit en face. Elle tenta de garder contenance mais au fond elle sentit son être s'écrouler. La jeune femme finit par lâcher James.
⎯ Ce que tu m'as manqué ! oh pardonnez-moi je ne vous avez pas vue ma chère. C'est qu'il y avait si longtemps que je n'avais pas vue mon James. N'est-ce pas mon amour ?!
⎯ Je...
James préféra rester muet. Alice le regarda quelques instants, il ne comptait vraiment pas intervenir. Afin de ne pas perdre la face elle prit la parole réfléchissant à ce qu'elle pouvait dire.
⎯ Vous devez être Ophélia.
⎯ Oh ! Il vous a parlé de moi ?
James resta bouche bée ne comprenant pas comment elle savait.
⎯ Pas le moins du monde. Seulement, on oublie rarement le visage d'une voleuse.
Le visage d'Ophélia se crispa.
⎯ Vraiment ! James tu ne lui as pas parler de moi quel vilain tu fais. Elle pourrait se fourvoyer sur ce qu'est notre relation.
Ophélia s'était assise sur les jambes de James regardant Alice.
⎯ Je crois savoir que vous vous connaissez depuis longtemps. Répondit Alice.
Ophélia jeta un regard amusé à James qui lui n'arrivait pas à reprendre le dessus, comme envahis par un sentiment de vide engloutissant.
⎯ Plus que ça ! Nous sommes également très proches puisque je suis sa fiancée !
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Nouveau petit chapitre ;)
Bon Weekend! <3
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Alice au bout du monde
RomanceAlice est une jeune noble du XVIII siècle. Sa vie semble déjà bien tracé, elle doit être obéissante et docile. Seulement rien de tous cela ne la défini. Il est temps que les choses changent, et pour cela elle ne recule devant rien. Même si cela i...