Alice au bout du monde

Chapitre 8

Ils arrivèrent devant une immense demeure faite entièrement de marbre. Des fleurs ornaient les coté de l'allé, laissant un parfum très agréable flotter dans l'aire.

- Delicioso.

- Savez vous parler Français Alice ?

- Oui et l'Allemand, le latin et le russe.

- Super, si vous pouviez le faire avec un accent anglais, il doivent croire que vous arrivez d'Angleterre. 

Alice lui adressa un regard inquiet c'est alors qu'un homme vint ouvrir la porte du carrosse. Alice sortis la première, suivit de James dans son costume impeccable, les cheveux parfaitement coiffé vers l'arrière. Un vieil homme rondouillard et dégarnie descendait l'escalier suivit d'une femme longiforme au chignon serré.

- Oh Lord Alday ! James. Je suis des plus heureux que vous nous fassiez enfin une visite.

- Vicomte, le plaisir est pour moi. Commença James dans un magnifique français empreint d'un accent anglais adorable qui fit sourire Alice. 

- Mais qui est cette magnifique créature ? Votre épouse ?

- Oui comme promis je vous la présente, Alice Alday.

- Ma chère vous êtes ravissante, c'est que le voyage vous a donné des couleurs !

Le Vicomte et son épouse qui avait à son tour salué James attendaient tous qu'Alice fasse à son tour ces salutations, alors qu'elle ne fessait que sourire soudainement anxieuse a l'idée de parler. James prit la parole.

- Pardonnez la, le voyage a été difficile. 

Alice prit une grande inspiration et réussi finalement a parler. 

- Veuillez- me pardonner my lord, je crains que mon français soit mauvais et vous froisse. 

Alice avait prononcé ces mots en y ajouta un accent anglais qu'elle espérait crédible. 

- Oh je vois, aucun problème belle enfant. Répondit le Vicomte tous sourire. Hé bien nous sommes heureux de vous voir ! Ajouta celui-ci en parlant plus fort. 

Alice se sentit soulagée et regarda James qui lui prit la main en signe de soutient. La vicomtesse s'approcha d'Alice et lui prit le bras pour qu'elles montent ensembles les escaliers.

- Venez ma chère, laissons les hommes entre eux leurs conversations nous sont inintéressantes. Je suis la Vicomtesse Marion, Eugénie de La Rochelle. 

- Enchantée.

Les deux femmes partirent en direction d'un petit salon aux couleurs vert, la pièce sentait la poussière et légèrement le moisie. Un pot remplit de fleurs fanés trônait sur une table.

- Pardonnez moi nous n'utilisons pas souvent ce salon. SOPHIE !!!!

Alice sauta sur place en entendant la vicomtesse crier de la sorte. Celle-ci lui fit un sourire.

- Ah ce n'est pas possible cette bonne ne serre à rien. Je dois tout faire moi-même.

La Vicomtesse se dirigea vers la fenêtre, que par peine et misère elle réussit à ouvrir. Une jeune fille pas plus âgée de 10 ans apparut sur le pas de la porte dans des vêtements bien sale.

- Ce n'est pas trop tôt Sophie ! Nous avons des invités et toi tu t'amuses, j'ai dû ouvrir moi-même les fenêtres. Et bien dépêche toi d'aller chercher des tasses de thé en cuisine et des petits gâteaux.

- Pardonnez mes manières Vicomtesse, mais j'aurais besoin de me soulager.

- Oh bien sûr Sophie va vous y conduire.