- Catacombe de Paris -
Il observa le morceau de papier qui lui avait indiquer ou la trouver. Cette femme avait un côté malsain de tous les lieux de Paris elle lui avait donné rendez-vous ici, aux anciennes carrières de la tombe-Issoire ou a peine quelques années plutôt on y avait transporté les dépouilles du cimetières des Saints-Innocents.
Il était temps de mettre fin à toute cette mascarade. Il devait enfin prendre ces responsabilités.
La porte était entrouverte. Il dû emprunter les escaliers qui le fit descendre dans le cœur de l'horreur. Le long tunnel lui donna l'impression qu'il courrait droit à sa perte.
<< Arrête! C'est ici l'empire de la mort>>
Il déglutit péniblement, le visage en larmes d'Alice s'imposa à son esprit. Une inspiration de courage, il prit la lanterne et s'enfonça dans le labyrinthe de la mort.
Elle était là, d'une beauté crystalline. Le profil magnifiquement découpé, perdue dans ces pensées. James donna un coup de pied dans une pierre attirant son attention. Son visage d'illumina d'un sourire.
- James mon amour tu es là ! Je suis si heureuse de te voir, enfin.
Elle s'élança vers lui et l'enlaça, James répondit à son étreinte.
- Ophélia tu as été trop loin. Chuchota-t-il.
- Qu'est-ce que tu racontes mon cœur ? Je t'ai libéré de tes problèmes comme je l'ai toujours fait. Je prends toujours soin de toi, tu le sais.
James fondit en larmes et resserra son étreinte.
- Non c'est terminé. J'aurais dû faire ça depuis longtemps.
- ...
Ophélia tenta de se dégager mais elle n'y parvint pas.
- Qu'est-ce que tu fais ? Lâche-moi !
La maréchaussée fit irruption, deux gardes bien battit et visiblement dégouté d'être ici.
- Ophélia de Turnhill Au nom du Roi de France Louis XVI, vous serez mise en détention à la bastille pour tentative de meurtre et incendie criminelle, vous serez jugée par la suite. Vous avez droit à un avocat.
Les gardes attrapèrent ces mains alors qu'elle se débattait et l'immobilisa.
- Comment as-tu osé James. Je te déteste ! Meurs ! Va en enfer ! Tu me fais ça a moi... à moi. Je suis ta femme ! Je vais te tuer de mes propres mains. Je le jure ! Je te maudis, je te maudit... enfant de putain !
- Elle aura besoin d'être examiné par un médecin.
- Compris votre seigneurie.
Ophélia fut emportée alors qu'elle se débattait fortement. Elle avait besoin d'aide. Elle était psychologiquement fragile et déviante. James avait longtemps éviter le sujet espérant que cela se calme, il fallait se rendre à l'évidence il lui avait fait plus de mal que de bien.
Son cœur était déchiré, il l'avait aimé, vraiment. Mais aujourd'hui il ne ressentait plus rien si ce n'est ce sentiment de culpabilité qui le rongeait de l'intérieur. Il était coupable de tout, il aura une dette envers cette femme toute sa vie. Comment se sentir libre avec ce poids sur les épaules, comment continuer a avancé ? il aura cette épine dans sa chaire pour encore longtemps.
Comme s'il avait trahis une partie de lui-même, âme en peine fût-il pour ces camarades a son retour. La tristesse et la mélancolie habitait le petit groupe qui vadrouillait maintenant sur les routes de France. L'un était meurtrie dans sa chaire et l'autre avait l'esprit démolit. La tension était palpable pour tous.
•
Logan et Cook se trouvaient dans une taverne à Courances. Ils attendaient leur acolyte Alday en faisant couler l'alcool sans modération. Logan mena sa chope de bière à ses lèvres quand William prit la parole.
- Logan tu ne crois pas que James aurait dû arriver aujourd'hui ?
- Cette ordure à intérêt de ne pas nous doubler. Lançât Logan en avalant sa gorger.
- Le bal est dans deux jours, il arrivera demain ? Demanda William
- Peu importe, ce coup on le mènera a bien. James n'est qu'un poids mort. La Castille est littéralement notre mine d'or ! dit-il avec un soudain enthousiasme.
- Je suis d'accord... mais c'était son idée... sans lui on serait encore entrain de piller des navires espagnoles.
- De quoi tu me parles Will. On en a rien a foutre de ça l'important ça toujours été l'argent.
- Mais...
- il n'y a pas de mais ! Alday n'est pas l'un des nôtres, tu le sais et grâce à lui on va se faire un bon pactole. Alday n'est qu'un sale traitre et ça nous arrange. On va récupéré l'argent de ces sales nobles et en détrousser un au passage. Ils nous a prit pour des cons, il verra ce que ça va lui couter.
- Et tu es certain que de le vendre au prince de Woodstock nous permettra de protéger nos arrières ? Avec la rumeur de la chasse aux pirates que veux mener le royaume d'Angleterre. On a pas droit a l'erreur. Dit Will.
- L'information de cette femme est solide. Entre un prince et un Duc, c'est facile de savoir qui a le pouvoir... c'est celui qui est prêt à donner beaucoup pour qu'on lui livre son ennemi : Alday. Alors tu vois entre la tour de Castille et le Prince de Woodstock, on pourra disparaitre dans les caraïbes et on aura rien a craindre de cette chasse a l'homme.
- ... Et cette femme ? j'imagine que son aide opportune à un prix ?
- Ne t'inquiète pas, son prix c'est moi qui s'en occupe. Assura Logan.
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Alice au bout du monde
RomansaAlice est une jeune noble du XVIII siècle. Sa vie semble déjà bien tracé, elle doit être obéissante et docile. Seulement rien de tous cela ne la défini. Il est temps que les choses changent, et pour cela elle ne recule devant rien. Même si cela i...