Alice se promenait au marché. Elle avait l'esprit qui voyageait et qui revenait sans cesse vers James et ces lèves au pouvoir olympien. Elle n'osait imaginé ce qui se serait passé si les deux autres pirates n'était pas entrés à ce moment-là. Dans sa rêverie qui commençait prendre une tournure légèrement érotique, son œil fut attirer par une silhouette très familière qui semblait convoité le même stand de parfum qu'elle. Il s'agissait de sa mère. Prise de panique elle se cacha rapidement, priant pour qu'elle ne l'ait pas vue. D'où elle était, elle pouvait entendre la voix de sa mère.
- Combien sont vos parfum mon brave?
- 50 francs m'zelle. Lui répondit le vendeur. Il arrive tous juste de Grasse.
- Parfait. En avez-vous un aux effluves des fleurs de lys ? demanda la Baronne.
- Oui bien sûr!
Alors que le vendeur se penchait pour prendre le parfum que demandait la Baronne. Alice aperçut James, dans la foule du marché qui se dirigeait directement vers sa mère. Elle essaya de lui faire signe sans attirer l'attention de la Baronne, mais il ne la vit pas. James arriva en arrière de la Baronne et lui posa la main dans le creux des reins.
- Alice je vous supplie de me pardonner. Nous devons parler de ce qui s'est passé tout à l'heur... j'ai été trop loin, si vous me détestiez, j'en serais seule fautif. Exposa James à la baronne qui lui faisait toujours dos.
D'où elle était Alice pouvait voir le visage de sa mère s'être crispé. La Baronne fit preuve d'un calme légendaire et se retourna lentement pour faire face au pirate. James eu le visage qui changea de couleur. Il enleva sa main comme s'il c'était brulé.
- Pardonnez moi madame...je vous avais pris pour...pour. Se rappelant où il avait posé sa main...pour mon épouse, de dos.
- Ce n'est rien...elle s'appelle Alice?
- Effectivement. Dit James mal à l'aise en comprenant qu'il devait faire face à la mère d'Alice, la ressemblance était indéniable.
- Vous la saluerez de ma part. fit la Baronne en souriant légèrement.
Elle se retourna, paya son parfum et quitta le marché laissant James pétrifié. Alice vérifia que sa mère était bien partie et sortie de derrière le stand. James n'avait pas bougé d'un pouce. Il vit enfin Alice en face de lui.
- Tu ne me croiras jamais. Dit-il presque machinalement.
- Tu viens de rencontrer ma mère d'une façon peu catholique. Exposa Alice.
- Tu as tout vue ?
- J'ai essayé de te faire des signes pour que tu n'ailles pas vers elle mais tu ne ma pas vue.
- Tu lui ressemble tellement.
- Je sais. Dit Alice. Et apparemment nous avons les mêmes goûts.
Alice se tourna vers le vendeur de parfum et lui en acheta un aux fleurs de cerisiers. James resta aux cotés d'Alice sans dire un mot pendant qu'elle achetait du fil, des aiguilles, du tissus et un ciseau. Ils ne dirent rien jusqu'à arriver devant leur auberge. Alice finit par prendre la parole en regardant James dans les yeux.
- Écoute James...
- Non je dois te couper, je suis impardonnable. J'ai atteint ta vertu Alice. Je n'aurais jamais du profiter de ce moment de faiblesse. J'espère que tu me pardonneras. Je ne ferais plus jamais ce genre d'erreur.
- Ok...écoute...je vais y aller j'ai beaucoup de chose à faire avant d'être prête pour ce soir.
- Je te laisse. Dit James en partant en direction de sa chambre.
Alice entra dans la sienne et se mit au travail, elle avait une matinée très charger qui se profilait a l'horizon. Pour se changer les idées elle préférait repenser aux ressemblances qu'elle avait avec sa mère et d'en rigoler. Elle se retourna et prit la robe qu'elle avait réussi à confectionner dans le tissus rouge que lui avait offert le vieil apothicaire. Elle fut surpris par de petits coup frapper à sa porte et alla ouvrir.
- Alice permettez moi de vous donner ceci. Fit Marcus. Elle n'est plus intacte mais j'espère que vous pourrez en retirer quelque chose.
Il lui tendis la boite en partie brûler qui avait contenue la robe que James lui avait offert.
- Merci Marcus, je ferais de mon mieux.
Après plusieurs heure de travaille, aider de la jeune fille de l'auberge pour confectionner une robe convenable, elle demanda de l'eau chaude pour un bain. Elle se lava et se mit quelques gouttes de parfum. Elle sécha ses cheveux avec une serviette en s'asseyant devant sa coiffeuse. Elle regarda son reflet de nouveau. Cette fois, par contre elle fixait ses lèvres. Elle les toucha du bout du doigt. Alice secoua la tête, elle devait penser à autres chose enfin! James lui avait bien fait comprendre qu'il avait fait une erreur.
Alice toucha ses longs cheveux chocolat, ils étaient juste un peu humide. Elle les brossa et les tourna afin de les bouclées. Elle les attachât et entreprit de mettre une légère couche de poudre sur son visage. Après l'avoir estompé, elle pinça ses joues qui rougir un peu et mordilla ses lèvres pour qu'elles aussi soit plus rouge. Alice enleva sa serviette et commença à enfiler la robe de sa confection. Elle n'était pas parfaite, certaine couture n'était pas droite, mais le résultats lui plaisait.
Malgré tout ces efforts Alice ne réussit pas à fermer ce maudit corset toute seule, la fille de l'auberge avait du retourner à ces taches ménagères, la laissant dans une situation délicate. Elle abandonna et s'assied face à la coiffeuse. Elle défit ces cheveux qui ondulait sur ses épaules. Alice releva ses cheveux en chignon décoiffé. Elle sortie quelques mèches sur le devant de son visage. Le coffret que lui avait offert le grand-père se trouvait en face d'elle, elle l'ouvrit et en sorti le magnifique bijou fait d'argent et de nacre. Alice le déposa sur sa tête. Le faisant pencher légèrement vers l'avant, elle fixa le bijou à son chignon. Elle enfila ces petits talons ainsi les petites boucles d'oreille rescapé de l'incendie qui allait avec la robe de départ. Il lui fallait maintenant quelqu'un pour fermer sa robe. Alice ouvrit doucement sa porte. En sortant sa tête dans l'embrasure elle tomba face à Logan, à son grand désespoir. Le pirate la dévisagea avant de prendre la parole.
- Vous avez...besoin de quelques choses... ?
- Euh...j'ai besoin d'aide pour fermer le corsage de ma robe...
Logan était déjà en costume, seul son nœud n'était pas attaché. Il regarda autour de lui ne voyant personne d'autre, il répondit.
- ...si vous voulez je vous l'attache...en échange vous pouvez me faire le nœud ? ...je n'y arrive pas tout seul...
- D'accord.
Logan entra dans la chambre d'Alice. Très mal à l'aise Alice se tourna afin que Logan ferme son corsage. Une fois la tâche terminée, elle se tourna vivement et lui fit le nœud de sa chemise en restant à une distance très éloignée. Quand elle eut fini ils ne prirent même pas la peine de se remercier l'un l'autre et Logan sorti aussitôt de la chambre d'Alice. La jeune fille enfila sa cape et juste avant de sortir, elle vit son collier de Circaetus gallicus. Elle aimait tellement se collier qu'elle ne pouvait se résoudre de le laisser là. Elle le prit et l'enroula en bracelet. Puis, elle quitta sa chambre.
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Alice au bout du monde
RomanceAlice est une jeune noble du XVIII siècle. Sa vie semble déjà bien tracé, elle doit être obéissante et docile. Seulement rien de tous cela ne la défini. Il est temps que les choses changent, et pour cela elle ne recule devant rien. Même si cela i...